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Marseille insécurité - Trois braquages en un an pour le primeur de Vauban

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Henri Grisanzio devant l'un de ses camions - (Cliquez sur la photo)

Chez lui, dans la rue ou contre son employé, les malfaiteurs se sont acharnés

 Henri est doté d'une solide constitution. Beaucoup auraient choisi la fuite ou se seraient enfoncés dans la dépression nerveuse. Avec sa famille autour de lui, il a tenu le choc. Mais depuis la semaine dernière, après deux nouveaux braquages touchant son commerce, la carapace du primeur du quartier de Vauban (6e) commence sérieusement à se fragiliser. "L'argent qu'on nous a pris c'est dérisoire par rapport au choc moral, déplore le père de famille. À la fin, on se dit qu'on serait mieux si on s'installait ailleurs."

Le 20 septembre 2010, un commando de six hommes lourdement armés fait irruption chez lui en pleine nuit, au Roucas Blanc (7e). Lui reçoit plusieurs coups de crosse au visage, son épouse est réveillée avec un couteau sous la gorge, de même que leur fils de 17 ans. Les malfaiteurs repartent avec la recette de ses trois magasins, quelques milliers d'euros.

Un choc d'une extrême violence que le foyer tente péniblement d'oublier. Mais jeudi dernier, le long travail de reconstruction de la famille est complètement anéanti. Comme tous les matins, Henri part vers 6 h avec son camion, son associé et de l'argent liquide vers le MIN des Arnavaux pour les achats du jour. À peine s'est-il engagé dans sa traverse que deux voitures bloquent sa fourgonnette.

Coincés entre les deux véhicules, les deux hommes voient deux silhouettes masquées fondre sur eux, des armes de poing à la main. Une vitre vole en éclats. Sous la menace, les braqueurs se font de nouveau remettre leur butin et prennent le large. Henri et les siens ne réalisent pas bien. Katia, l'épouse, reste sous le choc : "Là, on devient complètement parano. Ce matin, on a fait venir une société de sécurité qui escorte mon mari. On a même pris un avocat, pour avoir plus d'infos sur les enquêtes en cours."

Leur angoisse s'est décuplée samedi, quand l'un de leurs employés s'est aussi retrouvé aux prises avec des braqueurs, chez lui, vers 7h30 rue Breteuil.

Selon les différents témoignages, il s'agirait bien de la même équipe, des individus d'origine africaine. Sur les lieux du vol à main armée, lors duquel la victime a été très violemment frappée au visage avec la crosse d'un pistolet, les malfaiteurs ont aussi cogné sur sa soeur et se sont emparés d'une partie de la recette du commerce. "Ce n'est pas possible d'en arriver là, dénonce Katia. Mon mari s'est armé, il a pris des cours de tir. Jusqu'où va-t-on aller ?"

Romain Luongo - La Provence- 06/09/11

 

Commentaires

  • "S'installer ailleurs" .

    C'est ce que souhaitent la racaille, tout ce qu'ils touchent (et souillent) devient leur bien, leur "chez eux".
    D'autres, des gueules de craie, les soutiennent par toutes sortes de lois scélérates , contre la légitime défense des Français.
    Son mari a pris des cours de tir, quoi de plus légitime, quoi de plus normal ?

  • des cours de tir , étre armé , d,accord ! mais en France la légitime défense est difficilement reconnu , contrairement aux USA , ou la constitution permet au citoyen de l,étre et de se défendre, sans ennuis avec la justice!
    donc , si ce malheureux se fait encore braquer et fait usage de son arme , dessoudant un ou deux des agresseurs , la justice républicaine va fondre sur lui , comme la misére sur le pauvre monde!!
    voila dans le pays que l,on vit! une grande fosse à merde!!
    salutations.

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