Première étape d'une visite éclair qui les conduira également à Benghazi, fief de l'insurrection libyenne, a annoncé la présidence de la République.
Près de Zlitan, à l'est de Tripoli. Un pays en ruine...
Reuters
Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron sont arrivés jeudi à Tripoli, première étape d'une visite éclair en Libye qui les conduira également à Benghazi, fief de l'insurrection libyenne, a annoncé la présidence de la République.
Les deux hommes, principaux animateurs de la coalition qui a soutenu militairement les insurgés libyens, sont les premiers chefs d'Etat et de gouvernement occidentaux à se rendre dans ce pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
Ils ont cependant été devancés mercredi à Tripoli par le secrétaire d'Etat adjoint américain Jeffrey Felman, qui a été reçu par le numéro un du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustapha Abdeljalil.
Ils devaient eux-mêmes rencontrer les dirigeants du CNT dans la capitale libyenne, avant de se rendre à Benghazi, dans l'est du pays, où ils doivent prononcer un discours sur la Place de la Liberté.
Paris et Londres ont maintenu mercredi le black out sur cette visite hautement symbolique, pour des raisons de sécurité, alors que les combats continuent autour des trois derniers bastions des fidèles de Mouammar Kadhafi.
L'ancien dirigeant libyen reste introuvable, alors que de nombreux hauts responsables de son régime ont fui le pays depuis l'entrée des forces du CNT à Tripoli le 23 août.
Nicolas Sarkozy, qui a été le premier dirigeant occidental à reconnaître le CNT, avait dit qu'il irait en Libye "quand toutes les conditions seront réunies".
Au moment où se pose la question de la transition démocratique de la Libye et de la nature de son futur régime, ainsi que de l'influence des islamistes, le discours du président français portera "sur les valeurs", précise une source familière du dossier.
"Le peuple libyen l'attend depuis longtemps pour lui exprimer ses remerciements", a déclaré à Reuters Mansour Saïf al-Nasr, émissaire du CNT en France.
Source La Provence - 15/09/11
Commentaires
Ils avouent leurs mensonges : les combats continuent, alors que Kadhfi a perdu le pouvoir. Cela prouve que la guerre en Libye n’était pas due à la volonté de Kadhafi de massacrer son peuple, mais qu’il s’agit bien d’une guerre civile ! Ce sont les mêmes mensonges que ceux des armes de destruction massive de Saddam Hussein.
@ abad: oui, la guerre continue, j'ai vu une vidéo sur iTELE, mais malheureusement il n'y a aucun code joint pour l'intégrer sur le blog. Impossible de la trouver ailleurs pour le moment.