Un jeune couple de Bihorel, près de Rouen, a eu un choc en préparant le dîner familial samedi dernier. La boîte de conserve de haricots qu’ils venaient d’ouvrir contenait un rongeur.
PN/ Christophe Préteux
Après la dent dans la saucisse et la lame de rasoir dans le pain, une souris dans la boîte... Samedi soir, dans la cuisine de l’appartement familial à Bihorel, Séverine ouvre une boîte de haricots verts et les verse dans la poêle pour les réchauffer. « Mon regard a été attiré par une petite masse blanchâtre au milieu des légumes. On aurait dit du saumon.Intriguée, j’ai appelé David ». Son mari est tout à côté et se penche sur la cuisinière. « Quand il m’a dit que c’était une petite souris, j’ai haussé les épaules. A la maison, on est tous habitués à ses blagues ». Contre toute attente, David Leloup ne plaisantait pas. « Une dizaine de centimètres tout au plus…elle devait être collée au fond de la boîte » témoigne le père de famille en montrant la conserve et la petite souris… qu’il a remise au fond. Ce jeudi dans sa cuisine, Séverine ne peut réprimer une grimace de dégoût. « J’avais rattrapé un morceau de haricot que j’avais machinalement mangé après avoir ouvert la conserve ».
« J’ai appelé le centre anti-poison »
Sous le choc, la jeune femme file à la salle de bains. « Quelques minutes plus tard, quand j’ai repris mes esprits, j’ai décidé d’appeler le centre anti- poison. Ils m’ont rassurée en me disant que l’animal était stérilisé ». Employée administrative à la clinique du Cèdre à Bois-Guillaume, Séverine passe un coup de fil à un médecin urgentiste qu’elle y connaît. « Il m’a lui aussi assuré qu’il n’y avait aucun risque ». Samedi soir, les deux enfants de Séverine et David ont mangé les escalopes à la crème avec des champignons pour toute garniture.
Et lundi matin, le couple a appelé la grande surface de Darnétal d’où venait la conserve de marque Saint-Eloi. Le directeur du magasin l’oriente vers le fournisseur, Kerlys, une conserverie du groupe Intermarché installée dans le Morbihan. « Je les ai joints. Ils m’ont aussitôt demandé le numéro de série de la boîte. Mercredi, j’ai reçu une lettre dans laquelle ils me confirmaient l’ouverture d’une enquête ». « Nous vous remercions de nous faire parvenir le corps étranger à l’origine de votre demande » peut-on y lire. C’est ce qu’ont fait les Leloup hier après-midi, expédiant en Bretagne la souris dans un petit colis. « Il n’y a plus qu’à attendre » explique David. « S’ils m’adressent un colis de conserves pour me dédommager, je le renvoie aussi sec » prévient le père de famille. « Il va falloir me payer cher pour que je rachète des conserves. Je suis vraiment dégoûtée » ajoute son épouse. Passé le choc de samedi soir, Laurine et Maxime, leurs enfants de huit et cinq ans pourraient bien être les heureux bénéficiaires de cette écœurante mésaventure. A la place des haricots, ils auront beau jeu de réclamer l’assiette de pâtes que tous les petits préfèrent aux légumes verts.
Paris-Normandie - 23/09/11
Commentaires
Décidément c'est la loi des séries.
Après une dent dans le pâté, ce fut les doigts dans la confiture, maintenant une souris, une de plus après celle trouvée dans une pizza.
France, ta cuisine fout le camp.
Si encore il y avait de temps en temps un louis d'or pour remonter le moral et calmer le dégoût.
Nouvelle mode, nouveau jeu ? qui sait .
La France devient un pays de plus en plus sale, et moralement et physiquement!
effectivement , cela devient un probléme sanitaire!!
il ne reste plus à cette famille que de réclamer des dommages et intérets!!
salutations.
L’horreur ! On constate tous les jours le retour de la France à l’âge de pierre ! L’hygiène est en train de disparaître à mesure de la croissance de l’immigration et de la substitution de population.