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Trois mois après le dépôt de plainte de Tristane Banon contre DSK, pour tentative de viol en 2003, le parquet de Paris a décidé de classer l'affaire sans suite, même si la justice a reconnu qu'il y avait bien eu «agression sexuelle». Mais pour ce seul chef d'accusation, il y a prescription trois ans après les faits.
La plainte est donc classée.
Tristane Banon, elle, s'y attendait un peu : déterminée à aller jusqu'au bout, la journaliste avait prévenu que si le parquet classait sa plainte, elle irait immédiatement se porter partie civile. Une nouvelle procédure qui entraîne automatiquement la désignation d'un juge d'instruction.
A l'annonce du classement de la plainte, la réaction de l'avocat de Tristane Banon, Me David Koubbi, ne s'est pas faite attendre. Pour lui et sa cliente, même si la décision du parquet est «insatisfaisante», la justice a tout de même reconnu que Dominique Strauss-Kahn était un «agresseur sexuel non jugé».
«C'est une première victoire pour Mlle Banon, se réjouit-il d'ailleurs, puisqu'au terme de cinq mois d'une bataille acharnée, il est établi sans réserve que son dossier n'est pas vide, et que les faits qu'elle a dénoncés ne sont pas "imaginaires" contrairement aux affirmations de M. Dominique Strauss-Kahn».
Pour Me Frédérique Beaulieu, l'avocate de Dominique Strauss-Kahn, son client est désormais «totalement blanchi». Sur BFMTV, la défenseur de DSK s'est justifiée ainsi : «Quand quelqu'un fait l'objet d'une plainte et que cette plainte est classée sans suite, ça veut dire qu'il n'y a pas lieu à poursuivre la personne. Cela s'appelle être blanchi».
La romancière - dont le livre-confession vient justement de paraître ce même jour, «Le bal des hypocrites» (Au Diable Vauvert) et dans lequel elle livre sa version des faits - avait passé plus de deux heures le 29 septembre dernier, dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne à Paris, face à son agresseur présumé, Dominique Strauss-Kahn. Une confrontation qu'elle avait elle-même demandée. Lors de ce face à face, au cours duquel DSK n'aurait, selon Banon, pas «osé la regarder», l'ancien patron du FMI avait confirmé avoir «tenté de l'embrasser», tout en démentant l'agression.
C'est au tout début du mois de juillet, alors que DSK est plongé au coeur d'une autre affaire de viol et d'agression sexuelle à New-York, que Tristane Banon se décide à porter plainte contre DSK, huits ans après les faits présumés. La journaliste raconte qu'en février 2003, Strauss-Kahn a tenté de la violer lors d'un entretien professionnel dans un appartement parisien.
«Il y a eu une tentative de viol et ça je le maintiens», a-t-elle toujours martelé.
Le Parisien - 13/10/11
Commentaires
La caste....au-dessus du soleil.
Dieudonné a tout compris...
Le Dépravé Sexuel Kasher s'est même fait circoncire un oeil ;o)
Est-ce possible? Il devait lui être utile, pourtant, en certaines circonstances.