De nombreuses sources d'information font état de l'utilisation récente par l'Otan de bombes incendiaires contre la population de Bani Walid .
Ces bombes sont de type FAE « Fuel Air Explosive », surnommée « la bombe atomique du pauvre ». C’est une bombe à effet de souffle qui aspire tout l’oxygène autour d’une surface d’impact de 2m2, tuant par asphyxie toute personne présente autour du point d'impact
Voici pour information les protocoles additionnels à la Convention de Genève visant à l'interdiction de ce type d'armement et qualifiant de crimes de guerre leur utilisation
Protocole III sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des armes incendiaires : Le Protocole III sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des armes incendiaires (comme les bombes au phosphore ou au napalm), signé le 10 octobre 1980 et entré en vigueur le 2 décembre 1983, compte 93 États parties. Ce Protocole interdit l’utilisation des armes incendiaires contre des civils ou contre des cibles militaires situées à l’intérieur de concentrations civiles.., le texte désigne les armes utilisées intentionnellement pour incendier une cible mais pas celles qui les enflamment de manière collatérale. En 1983 l’Onu interdit leur utilisation offensive et classe utilisation comme relevant de crimes de guerre.
En dehors de ces catégories d'armes,l'Otan par ses campagnes de bombardements « ordinaires » est directement responsable de la mort ou de l'exil forcé de centaines de milliers de citoyens libyens.
Par ailleurs de nombreuses sources indépendantes apportent chaque jour de nouveaux témoignages établissant que cette guerre a été déclenchée sur la base de preuves fabriquées de toutes pièces, comme cela est aujourd'hui avéré pour la guerre menée contre l'Irak et pour justifier un blocus responsable de la mort de 600 000 Irakiens selon les propres chiffres de l'ONU.
Il existe en France, au Royaume uni,en Italie et dans tous les pays membres de l'Otan, des Partis, des organisations habilitées à demander l'ouverture d'une enquête officielle sur les actions militaires accomplies par leur gouvernement contre un État souverain,en dehors de toute déclaration de guerre.
Mesdames et Messieurs Aubry, Hollande, Mélenchon et leurs représentants dans les Assemblées parlementaires ont le pouvoir d'interpeller le gouvernement et de demander l'ouverture d'un débat ou la création d'une commission d'enquête parlementaire.
Au moment où chacun proclame son attachement aux valeurs démocratiques et son opposition à la politique de Nicolas Sarkozy, personne ne comprendrait le refus d'une demande si légitime.
Que chacun prenne ses responsabilités et que les Français jugent et sanctionnent comme c'est le droit d'un peuple souverain, les actes et les paroles de chacun.
Documents annexes
CIRET-AVT le rapport
Guerre Humanitaire en Libye : Il n'y a pas de preuves vidéo
Maître CECCALDI vidéo
AGORA VOX - 19/10/11
Commentaires
Il me semble que l’emploi de ce type d’armes relève du crime de guerre.