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12/11/2011 – 12h00
NANTES (NOVOpress Breizh) – Pendant la Terreur, la ville de Nantes était devenue une vaste prison et un champ d’expérimentation pour l’élimination systématique des opposants à la politique conduite par Robespierre et ses amis de la Convention. Des milliers de personnes, hommes, femmes et enfants y perdirent la vie, fusillées, noyées ou victimes de mauvais traitements. Ces événements – que la municipalité de J.M. Ayrault préfère ignorer, consacrant l’essentiel de ses investissements mémoriels à développer la culpabilisation des Nantais, en particulier avec le très coûteux « Mémorial de l’esclavage »* – seront commémorés par l’association du Souvenir Chouan de Bretagne le 20 novembre prochain.
« Quel torrent révolutionnaire que la Loire ! » s’extasiait devant la Convention le représentant en mission Jean-Baptiste Carrier. Pendant cent jours, ce « technicien cyclothymique de l’extermination » (Yves Durand), porta à son paroxysme la terreur révolutionnaire dans la cité des Ducs. Cet amateur de belles cérémonies civiques en l’honneur de la Déclaration des Droits de l’Homme sera responsable de la mort de plusieurs milliers de prisonniers retenus dans les geôles nantaises, auxquels il faut ajouter 2000 à 5000 victimes mortes par noyade en Basse-Loire.
Dans un ouvrage qui fait autorité (Carrier et la Terreur nantaise, Perrin 1987), l’historien J.J. Brégeon rappelle qu’il y eut plusieurs formes d’extermination. La première, qui fut l’œuvre des commissions militaires, comblèrent de fusillés les carrières de Gigant ; la seconde, par l’épidémie qui fit périr des milliers de détenus dans l’Entrepôt des Tabacs ; la dernière enfin par la noyade et le massacre sans jugement. « On commença par les prêtres réfractaires pour finir par les enfants », rappelle le professeur Yves Durand dans la préface de l’ouvrage précité.
Reprenant la thèse qu’il a développée dans son dernier ouvrage, Reynald Secher a magistralement traité cet aspect de l’histoire des Guerres de Vendée lors de la conférence qu’il a donnée mardi dernier à Nantes devant une salle comble.
L’association du Souvenir Chouan de Bretagne, qui agit depuis de nombreuses années contre le « mémoricide » – il suffit de voir la présentation qui est faite de cette période au Musée de l’histoire de Nantes (un « détail manifestement exagéré ») pour s’en convaincre – honore chaque année la mémoire des victimes de ce terrorisme d’Etat.
Cette année le rassemblement aura lieu à Nantes le dimanche 20 novembre. Le programme est disponible sur le site du Souvenir Chouan de Bretagne.
* L’inauguration du Mémorial de l’Abolition de l’esclavage, prévue le 1er décembre prochain, va encore être repoussée à une date indéterminée en raison de diverses malfaçons. Ce monument de la repentance – le seul en Europe – voulu par J.M. Ayrault pour complaire à sa clientèle aura coûté 6,9 millions d’euros. Un modèle de gabegie .
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Commentaires
Des terroristes robespierriste à l’UMPS-PC, le filiation est directe. Aujourd’hui, comme il y a deux siècles, toute véritable opposition est bâillonnée par les lois liberticides : il n’y a plus de liberté de penser et le mot « liberté » de notre devise est désormais vidé de son sens !
les humanistes de l,époque sont pardonnés par ceux d,aujourd,hui, il est vrai que ce n,était que le peuple bien blanc de cette époque qui était exterminé au nom des principes républicains et autres drh!!
salutations.