Par le Professeur Jean-Richard Sulzer, membre du Bureau politique du FN
Porte d’Italie, le 25 octobre à 21 heures : je retrouve le pasteur, son épouse, ainsi que Stéphane, un jeune militant dévoué.
Nous voilà partis et mon rôle est de servir la soupe et le café : les thermos seront vite épuisés. Stéphane vous a déjà narré ses impressions sur le site et je partage entièrement ses constats.
Permettez-moi donc de ne vous décrire que les faits frappants. D’abord et surtout, nous n’avons rencontré que des Européens de souche, à l’exception d’un maghrébin éméché. En clair, les minorités visibles protègent les leurs. Il est probable que leurs familles s’entassent dans des logements à la salubrité douteuse mais aucun des leurs n’est obligé de dormir à la belle étoile.
Seul, l’Européen blanc est obligé de coucher dans la froidure. Au vu de cela, il ne faudra pas nous étonner de la montée en flèche des communautarismes. J’ai découvert ce soir-là une vraie question. D’ailleurs, les SDF eux-mêmes vivent en groupes afin sans doute d’éviter les agressions.
Les SDF que nous avons rencontrés sont d’abord des compatriotes françaises et français. Le dialogue avec ces concitoyens, affectueux, sans agressivité et parfois assez cultivés montre les ravages de la désindustrialisation dans notre économie. Leur galère est jalonnée de fermetures d’usine : il est temps de protéger nos frontières. Nombreux sont également les femmes et les hommes venus des pays de l’est.
Ils ne pensaient pas trouver un eldorado français. La raison de leur présence est toute autre : pour un miséreux, la France est un pays de cocagne où le froid nocturne ne tue pas.
Ce qui donne une idée de la détresse sociale qui règne à l’est de l’Europe. Et pourtant Bruxelles a versé des milliards d’euros aux anciens pays communistes. Où est donc passé l’argent du Fonds social européen ? Et pourtant, la France s’est lourdement endettée pour engraisser sans doute des oligarques corrompus. Et quid du principe de libre circulation des personnes dans l’espace Schengen ? L’UMPS a eu tout faux.
Reste enfin l’accueil chaleureux qui nous a été réservé. La centaine de personnes que nous avons secourues ce soir-là étaient heureuses de pouvoir retisser un lien humain : la joie se lisait dans leurs yeux. Mais, en même temps, nous n’avons pas pu rencontrer les dizaines de milliers de leurs compagnons d’infortune; lesquels peuplent les boulevards des Maréchaux ainsi que les départements de petite ceinture. Aucune structure caritative ou publique ne peut plus traiter le cas de ces milliers de malheureux.
Ressaisissons nous les amis ! Car cette effroyable montée des dérives individuelles pourrait bien être le signe avant coureur d’un naufrage collectif.
ASP: Action Sociale Populaire
Commentaires
un jour peut-étre tous les blancs seront dans la rue comme des gueux , mais ne pas compter sur la compassion des nouveaux arrivants et tout ceci au grand plaisir des mondialistes!
Bravo à cette équipe qui s,occupe du sort de ces laissés pour compte!!
salutations.
@ parvus: leurs petits campements sont très propres! Ces Français et Européens n'ont-ils pas droit à un toit, eux aussi? Le DAL ne 'en soucie pas? Y aurait-il discrimination négative?
Bonjour Gaelle,
Donner à son prochain, dans une telle nécessité, est un devoir moral et humain. Le simple fait d'ignorer ces gens, montre certains des symptômes dont souffre notre pays.
J'ai toutefois cessé de donner aux Restos du Coeur et autres Banques Alimentaires. Sans me départir d'un certain remords.
Parce qu'il paraissait évident de soutenir en cela, avant tout, des gens d'ailleurs. En arriver à de telles contraintes me gêne. Cela condamne les nôtres.
Mais, j'ai souvent vu nombre de naufragés involontaires, servis par la Croix Rouge et autres Secours Populaire. S'ils ne sont effectivement pas "fortement exotiques", une certaine part ne me semblaient pas spécialement français. Particulièrement et probablement des Roms avec "smala", en attente d'un logement que nos SDF français eux n'auront pas.
Je ne sais comment faire en sorte que notre argent ne parvienne qu'aux seuls nôtres, français, sans le passage de la main à la main, dont on sait hélas, l'alcoolisée inutilité dans ce milieu ou l'oubli doit être roi.
La dernière campagne du Secours Catholique ne m'a pas (du tout) encouragé à me sortir de ma mauvaise conscience.
Si vous aviez une suggestion de manière de donner, je suis preneur.
J'ajoute que si la dernière sortie concernant les HLM (à réserver aux seuls travailleurs) m'avait surpris, j'ai pu entendre (un intervenant par téléphone sur RTL) que la raison en était que les HLM étaient d'ordinaire réservés en priorité notamment aux familles nombreuses. Ce qui exclurait ceux qui vont échouer sur nos trottoirs. Et qui sont français. Un caricature, probablement, dont j'ignore la part de réalité.
PS : un doré merci, entre autres choses, que j'ai bien lues.