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Célébration de la Fête nationale algérienne à Metz: un intolérable faux pas

 

Communiqué de Françoise Grolet, conseiller régional de Lorraine, membre du Bureau politique du Front National

Vendredi 18 novembre 2011, dans la salle de l’Orangerie à Metz, le consul d’Algérie a célébré avec une centaine d’invités le 57e anniversaire de la révolution du 1er novembre 1954.

1er novembre 1954 en Algérie : le jeune instituteur Guy Monnerot, tout juste nommé dans un village des Aurès, est froidement assassiné dans un autobus, sa femme laissée pour morte. Trente attentats ensanglantent le territoire, et à 18h, un communiqué du FLN sur la radio du Caire proclame : « L’Algérie a engagé aujourd’hui une lutte grandiose pour la liberté et l’islam ».

57 ans plus tard, vient de paraître un livre choc : Un silence d’État de l’historien Jean-Jacques Jordi, chargé officiellement de dépouiller les archives confidentielles de la guerre d’Algérie. Des vérités occultées explosent à la figure du lecteur, comme ces 40 personnes séquestrées pour servir de donneur de sang aux combattants du FLN, dont des cadavres sont retrouvés exsangues le 21 avril 1962 à Oran, ou les multiples Européennes séquestrées dans les bordels du FLN surtout après le « cessez le feu » du 19 mars 1962. Ces crimes connus, cautionnés, voire organisés par le pouvoir algérien et l’État français, font voler en éclats le manichéisme mémoriel ambiant. « Jamais je n’aurais imaginé découvrir de tels faits » a reconnu Jean-Jacques Jordi.

La fête nationale algérienne commémore pour la France un effroyable désastre politique et humain. Sa célébration dans notre pays est inacceptable, dans le cadre prestigieux de l’Arsenal de Metz, en présence d’invités officiels au premier rang desquels le député UMP Marie-Jo Zimmerman.

En 2012 sera commémoré le 50e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie. En mémoire du martyre des Harkis abandonnés par la France, et traités de « collaborateurs » par le président algérien Bouteflika, en souvenir du calvaire des pieds-noirs chassés de leur terre natale, et au nom des milliers d’Européens enlevés après le 19 mars 1962 dont 4.000 n’ont jamais été retrouvés, la cérémonie provocatrice de Metz ne doit pas se reproduire.

 L’avenir ne peut se construire que sur la vérité : Marine Le Pen souligne dans son projet présidentiel cette nécessité, préalable au retour de saines relations avec notre voisin l’Algérie.

Commentaires

  • pas un faux pas , mais un asservissement certain !!
    salutations.

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