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Turin: une étudiante turque exige une salle de prières à l'Université

24/11/2011 – 18h30
TURIN (NOVOpress) - « L’islamiste turque demande une mosquée à l’Université » : c’est le titre-choc du site d’information Libero-news, accompagné d’une photo de femme en burqa. Et Libero-news d’ajouter : «Non, nous ne parlons pas de l’université du Caire mais de celle de Turin ».

Quel que soit le résultat de sa démarche, Melek aura en tout cas réussi à faire parler d’elle. Melek est une jeune étudiante turque, qui doit commencer ses cours à la Faculté des sciences de l’université de Turin à partir de décembre. Elle a écrit au secrétariat pour demander qu’une salle soit mise à sa disposition pour effectuer ses prières musulmanes quotidiennes. Sa demande a été transmise à la présidence de l’Université, qui a répondu qu’elle devait en discuter avant de prendre une décision : « Nous n’avons évidemment aucun préjugé mais il est juste de poser la question en lui attribuant l’importance qui convient, sans la réduire à une simple question de place ».

Les associations musulmanes italiennes ont apporté leur soutien à Melek. Les étudiants musulmans déjà présents à l’université de Turin ont détaillé les difficultés qu’ils trouvaient à remplir sur place leurs obligations coraniques. Khaled Elsadat, originaire du Caire, en Italie depuis quatre ans, vice-responsable des Jeunes musulmans d’Italie, raconte que ses amis et lui ont calculé l’emplacement de La Mecque avec la boussole de leur iPhone, puis trouvé un emplacement sous un escalier pour stocker une trentaine de tapis de prière. Dalia Elbrashy, porte-parole des Jeunes musulmans d’Italie, fait pour sa part ses prières à la bibliothèque, en choisissant un coin où personne ne passe : « Mais faire les ablutions prescrites avant la prière est un problème dans les toilettes communes ». L’année dernière, un groupe d’étudiants musulmans avait déjà écrit à l’Université pour demander un espace de prière, mais sans résultat, « en partie probablement à cause de leur italien hésitant ».

Dans le contexte italien actuel, alors que le lobby immigrationniste presse le nouveau gouvernement d’imposer le multiculturalisme à marche forcée, la demande de Melek a suscité de vives réactions politiques. Pour la vice-présidente du Popolo della Libertà (centre droit) au Conseil régional du Piémont, Augusta Montaruli, la demande de l’étudiante « est une provocation qui doit être renvoyée à l’expéditeur ». « Pendant des années , ajoute Augusta Montaruli,  le mouvement des étudiants de droite a demandé que, à l’intérieur de l’Université, il puisse y avoir un lieu de prière pour tous les catholiques pratiquants. On nous a toujours refusé tout net au nom de la laïcité de l’institution. Cette même laïcité doit valoir à plus forte raison pour les musulmans, qui diposent de plusieurs lieux pour se réunir et prier dans la ville, y compris à proximité de l’Université ».

Pour le président du groupe régional de la Ligue du Nord, Mario Carossa , « cette demande des musulmans pour la religion et la création de lieux de prière partout où ils se trouvent, est une véritable obsession ». Rappelant lui aussi que l’université de Turin ne disposait d’aucune chapelle pour les étudiants catholiques, Carossa a ajouté : « Si cette étudiante turque s’intéresse tellement à notre université, je l’invite à penser à l’étude et non aux moyens de transformer la maison de la science, qui par définition est laïque, en énième lieu de prière ».

[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

Commentaires

  • Un bon coup pied au c. l, direct Turquie.

  • Encore une provocation!

  • La publicité faite à ce type d évenement ainsi que la réponse de la Présidence de Université (qui doit "en discuter"), ne peut que pousser à leur multiplication, voire leur généralisation qui nous saute aux yeux chaque semaine. Notre politique du "ventre mou" ouvre une brèche béante dans laquelle les "conquérants" s'engouffrent facilement.
    L étudiant, quelle que soit sa confession, accepte formellement avec son inscription le statut laique de l 'établissement. Toute simple demande dérogatoire entraine l'exclusion immédiate avec exemple effectif. Terminé.
    Mais la pression du NOM augmente ...

  • Et en plus elle était peut-être coiffée à l'iroquois !

  • Catapultée en Turquie à grands coups de pompe dans le c.l !

  • Gaelle , je serais musulman , voyant qu,en europe , il suffit de demander ou de crier ou de se rouler par terre ( ou sur le tapis), pour avoir satisfaction , avec l,aval des assocs et surtout des autorités qui reculent en permanence devant l,islam, je ferais surement la méme chose!!
    le probléme est que beaucoup de nos concitoyens européens sont encore enfumés par le systéme!!
    salutations.

  • si nous catholiques nous demandons pareillement en terre musulmane.....c est TOUT DROIT LA COUPE....AU ..RASOIR. .GAUTHIER MICHEL13

  • Tiens, au fait, l’autre jour je me posais une question, certes stupide, mais on a le droit de se poser des questions stupides, n’est-ce pas ? Je me demandais donc, s’il y avait des salles de prières islamiques à l’Elysée ?

  • Cher abad, peut-être pas islamiques...

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