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Marseille: un arbitre lynché lors d'un match de benjamins

La rencontre s'est achevée dimanche par un déchaînement de violences

Un match de football qui dégénère: un scénario hélas de plus en fréquent sur les stades de notre région.

Un match de football qui dégénère: un scénario hélas de plus en fréquent sur les stades de notre région.

Une dent cassée, des hématomes sur tout le corps, le dos en morceaux et un choc psychologique qu'il a du mal encore à surmonter: voilà le triste résultat du match, dimanche dernier, entre les U13 pré-honneur du FC Corot et ceux du SO Septèmes. Une rencontre entre gamins de douze ans qui a fini par le lynchage gratuit de l'arbitre bénévole! Un déchaînement inouï de violence qui s'est déroulé au sein même de l'enceinte sportive, le stade Lucien Weygand, à deux pas de la cité Corot.

La rencontre se passait plutôt bien. Corot menait 1 à 0, lorsque les premières tensions ont commencé à plomber le match. Un jeune joueur de Corot perd son sang-froid et se met à insulter l'un de ses adversaires. L'arbitre s'interpose et demande à l'adolescent passablement excité de rejoindre le banc de touche. "Il s'est exécuté puis a soudain levé son maillot et est rentré en courant sur le terrain pour frapper l'autre joueur", explique l'arbitre. À partir de là, tout s'emballe.

Un autre joueur de Septèmes se retrouve à terre, frappé à coups de pied par un jeune de Corot. "Je me suis interposé et j'ai pris le joueur violent par le col pour l'empêcher de continuer à frapper", poursuit l'arbitre. Derrière le grillage, les esprits s'échauffent. L'arbitre est violemment pris à partie par le frère du joueur violent. Fou de rage, il fait même le tour du stade et entre sur le terrain grâce à un trou dans le grillage.

"J'ai tenté de calmer la situation, mais la porte du stade s'est ouverte et ça a été l'apocalypse". Cinq personnes déboulent sur le terrain et se jettent sur lui. Un coup sur la tempe le sonne, alors qu'il tente de prévenir la police. "Ils se sont retrouvés à vingt sur moi. Je recevais des coups de pieds et de poings de tous les côtés", raconte-t-il, sous le choc. Alors que l'entraîneur de Septèmes, victime lui aussi de ces lâches violences, tentait tant bien que mal d'éloigner les enfants de cette scène de barbarie , l'arbitre s'est retrouvé seul face à ses agresseurs. "J'ai couru pour tenter de leur échapper et me suis mis en boule, sous un arbre".

Les coups pleuvent, même avec une branche de platane qu'il reçoit dans le dos. "Je me suis vu mourir.S'ils m'avaient tapé la tête avec cette branche, je serais resté sur le carreau. C'était gratuit. Certains ne savaient même pas pourquoi ils frappaient. En 30 ans de football, je n'ai jamais vu ça", lâche-t-il, écoeuré. L'arbitre a dû être évacué par les pompiers à l'hôpital Laveran, où il est resté plusieurs heures dimanche.

Une plainte a été déposée auprès du commissariat du 14e pour "violences volontaires en réunion dans une enceinte sportive". Une infraction qui comporte deux circonstances aggravantes. Dans la foulée, le président du SO Septèmes, Antoine Manca, a informé le District de Provence "des graves incidents" survenus lors de la rencontre, en regrettant, notamment, l'absence de réaction du président, ainsi que des dirigeants du FC Corot "qui ne sont pas intervenus et n'ont pas appelé non plus la police ni les secours".

Joint par téléphone, le District a estimé que "les faits étaient graves" et assure que "les différents protagonistes seront rapidement renvoyés devant la commission de discipline". Des mesures de suspension pourraient être envisagées.

Dernière info : le district de Provence a mis le dossier en instruction. En attendant d'entendre tous les protagonistes de l'affaire, il a suspendu à titre conservatoire l'équipe U13 pré-honneur du FC Corot ainsi que le joueur mis en cause.

 La Provence - 01/12/11

Commentaires

  • La barbarie ne peut plus avancer masquée, on sait quels sont les "pays" exportateurs, il devient urgent de refouler drastiquement cette merde, (il n' y a pas d'autre mot), ces fous dangereux sont toutefois utiles à la racaille maçonnique (ordo ab chao).

  • Voilà le travail des « d’jeunes » aussi appelés « boursiers » !

  • @ abad: ce ne sont pas des gamins, mais de jeunes malades mentaux!
    Va-t-il y avoir une "cellule psychologique" après ce lynchage d'un pauvre arbitre bénévole?

  • ce qui m inqiéte c est de voir cette haine et cette violence envahir notre Pays , notre Région !! , çà pourrait provenir de quoi ? , :l immigration excessive ? , la société actuelle ? , ....un déréglement ...COSMIQUE ?? , , çà commence à faire peur ! , GAUTHIER MICHEL

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