Comment expliquer l'inexplicable ? L'acte de désespoir commis par Pauline, cette très jeune fille de 12 ans mettant fin à ses jours, lundi soir près de Lens, d'un coup de fusil de chasse, n'a pas encore été expliqué.
Pour la mère de la victime, cependant, l'adolescente était victime de harcèlement dans son collège. Elle a dit attendre « qu'on reconnaisse que c'est à cause de ça que ma fille s'est donné la mort et que ça ne se reproduise plus. Qu'une gamine soit tellement harcelée, tellement mise à bout qu'elle en vienne à mettre fin à ses jours. »
Elle affirme en outre avoir prévenu cinq ou six fois l'encadrement du collège du harcèlement dont la jeune fille était a priori victime. « Il y a des gamins qui l'ont traînée par terre, ils lui ont craché au visage, ils la bousculaient dans les escaliers, lui tiraient sa chaise à la cantine. Il y a eu énormément de choses », a-t-elle déclaré, évoquant un certificat médical du 8 novembre mettant en évidence des traces de coups dans le dos de la collégienne.
Y a-t-il alors manquement de la part de la direction du collège Jean-Jaurès, où était scolarisée l'adolescente ? Assurément selon la mère de la victime, qui a annoncé avoir porté plainte contre le directeur du collège. Une information démentie par le procureur de la République de Béthune, Brigitte Lamy, indiquant que la mère avait fait part de son intention de porter plainte mais qu'elle ne l'avait pas encore fait. Le principal, quant à lui, assure que la collégienne ne s'était jamais plainte de harcèlement.
Une cellule psychologique a été mise en place au collège...
Commentaires
Encore un drame dû à l’incurie des établissements d’enseignement qui sont incapables d’instaurer un minimum de discipline et de calme.
Pourquoi l’appellent-ils « très jeune fille » ? C’est une enfant, un point c’est tout ! Cela fait partie du bourrage de crâne !
Et encore cette stupide cellule psycho.
En France la pagaille est devenue une norme dans l'enseignement, le formatage se fait tout seul, puisque les études sont bousculées, la violence interdite de dénonciation :pas de vagues ....(rien vu, rien entendu, OK ? pas de vagues..
Pauvre gamine.
@ turigol: pauvre petite! C'était le souffre-douleur de ce collège. Tout le monde au collège fermait les yeux sur les brimades qui lui faisaient subir les "autres". Sa mère a compris, ele déposé plainte auprès du procureur.
Elle n'avait peut-être les vêtements "de marque" qu'il fallait? Les "autres" la frappaient, la tiraient sur le sol par les cheveux... Ils l'ont poussée à un acte terrible. Il faut penser aussi au racket.
Il y avait eu cette enseignante qui s'était immolée par le feu dans la cour d'un collège, il y a quelques mois...
La cellule psycho ! Pour les "autres" qui lui faisaient du mal, pour qu'ils ne soient pas "traumatisés par ce suicide, les délicats! Ils sont si sensibles:!
On marche sur la tête!
Cher abad, c'st moi qui ai rajouté ce "très", car il y avait "jeune fille"! A 12 ans, c'était encore une enfant.
et les parents!!! ne sont ils pas fautifs? laisse t-on trainer un fusil chargé quand on a des enfants?
et met-on un enfant à l'école quand il y a un tel mal être?
@ lilo: non les parents ne sont pas fautifs. Vous ne savez rien à propos de de ce fusil de chasse du père: il ne traînait sans doute pas, mais à 12 ans, on est capable d'ouvrir une armoire, de placer une cartouche dans un fusil et de l'armer.
Un tel mal être? Et qui en était responsable? Le principal de ce collège et les enseignants qui se taisaient par peur des représailles de la racaille qui frappait Pauline et lui crachait dessus !
Il ne faut plus mettre ses enfants à l'école publique? Et pourquoi donc? Depuis quand?
Tout le monde connaît la réponse. Alors n'accablez pas ces malheureux parents déjà si durement éprouvés.