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Le Président de la République intervient dans l'instance constitutionnelle en cours au mépris de sa fonction d'arbitre et de garant

 

Communiqué de Louis Aliot, Directeur opérationnel et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen

Le président de la République, en s’exprimant sur l’anonymat des parrainages a violé la mission dévolue par l’article 5 de la constitution : « Le président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. »

Alors que l’affaire est pendante devant la plus haute juridiction de l’État, Nicolas Sarkozy a estimé ce matin que « l’anonymat n’avait pas sa place » dans les parrainages des élus pour les candidats à la présidentielle.

Au-delà de l’immixtion du chef de l’État dans ce débat et cette instance constitutionnelle, le président de la république méconnaît la Loi de 1962 qui, à l’origine, organisait l’anonymat des parrainages.

C’est d’ailleurs en substance ce que disait le général De Gaulle, lui qui, au Conseil des ministres du 2 octobre 1962, avait précisé que : « Ou bien les élus accordent une véritable investiture, et il faut y aller carrément (…) en procédant à une véritable élection préalable par collège restreint. Ou bien on renonce à ce système, on adopte le suffrage universel dans toute son ampleur et alors, il ne doit pas y avoir de condition préalable. »

Commentaires

  • C’est une nouvelle preuve que le hongrois s’assoit sur les principes républicains et démocratiques ; c’est d’ailleurs pour cela que lui ressortent perpétuellement par la bouche, les mots « républicain et démocratique » !

  • @ bad: il a les vrais chiffres des sondages et il crève de peur !

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