Publié le dimanche 04 mars 2012 à 16H11
Environ 3000 personnes étaient réunies cet après-midi au Parc Chanot de Marseille pour assister au meeting de la candidate du Front National. Retrouvez les temps forts de son discours
A la fin du meeting, Jean-Marie Le Pen est venu féliciter sa fille et saluer le public.
Photo Thierry Garro
16h57 : Le candidate du FN a conclu son discours en s'écriant : "Le peuple abandonne le sortant parce que le sortant a oublié le peuple. Et le peuple est le seul espoir de la France !". Jean-Marie Le Pen est alors venu embrasser sa fille sous les acclamations du public, avant d'entonner "La Marseillaise". "Vive Marine, vive la France !", a lancé l'ancien président du parti devant des centaines de drapeaux tricolores et sous les "Marine presidente" brièvement chantés par les militants. Gilbert Collard, présent au meeting, n'a pas pris la parole.
16h42 : Marine Le Pen poursuit son message sur "l'autorité" en évoquant "l'importance de restaurer celle des professeurs, le "maître" qui ne doit pas avoir honte de gifler un enfant qui ne le respecte pas". "Famille et école doivent aller dans le même sens pour le bien de nos enfants. Sinon, la France sombrera dans la tyrannie", martèle-t-elle en citant Platon. "Mai 68 fut une catastrophe à tous ces niveaux", condamne-t-elle.
16h35 : "J'écoute Sarkozy faire les même promesses qu'en 2007 et je rajeunis de cinq ans à chaque fois que je l'écoute", se moque la candidate frontiste, évoquant "l'énorme fil blanc avec lequel il essaye de recoudre sa réélection", sous les huées du public qui est progressivement monté en puissance. Elle se gausse des "flotteurs de l'UMPS" , à l'instar du "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy et de la promesse de François Hollande d'embaucher 60 000 fonctionnaires.
16h28 : La présidente du FN insiste sur la disparition des remises de peine, en cas d'élection en mai prochain : "10 ans, c'est 10 ans", assène-t-elle. Les délinquants étrangers devront effectuer leur peine à l'étranger et "sans espoir de retour", car la "trahison de la confiance mise en eux serait trop lourde". Marine Le Pen lâche même : "Et pourquoi pas une double peine ?". Enfin, elle précise que les juges ne doivent devenir que "les esclaves de la loi", être libérés des influences syndicales et politiques. Ils devront aussi pouvoir être "responsables individuellement en cas de faute".
16h11 : Marine Le Pen place comme prévu l'insécurité au centre de son discours : "Partout en France, ce sera "tolérance zéro", assure la candidate frontiste, qui condamne l'économie parallèle de la drogue et se pose en défenseur des forces de l'ordre. Elle déclare vouloir "aggraver les peines pour toute agression" et supprimer toute "prestation sociale aux récidivistes délinquants".
15h54 : La candidate frontiste hausse le ton : "Vous, Marseillais, vous en savez quelque chose. Marseille est le symbole de l'échec de Sarkozy sur l'insécurite. Où est-il, le Kärcher ?", ironise-t-elle sous les cris approbateurs des partisans. Marine Le Pen a fait "un rêve" : "Celui de ne plus voir Marseille en proie aux pires règlements de comptes. Ras le bol des zones de non-droit. La République doit récupérer chaque mètre carré perdu. Le FN parle peu mais fera beaucoup", assène-t-elle.
15h41 : Marine Le Pen a débuté son meeting en lançant un "Moi aussi Marseille, je t'aime !", dans une ambiance assez calme. Le présidente du Front National se déclare "candidate de l'ordre républicain, de l'autorité publique légitime contre l'anarchie, la loi des bandes et des banques et la violence". "Car une société sans autorité se délite", poursuit-elle.
15h25 : Environ 3000 personnes sont réunies au Parc Chanot de Marseille pour assister au meeting de Marine Le Pen, qui doit débuter aux alentours de 15h30. La candidate du Front National à l'élection présidentielle, qui ne disposerait toujours pas de ses 500 signatures, présentera un peu plus en détails son programme électoral.
La Provence - 04/03/12
Commentaires
Bravo Marine !
Vive JMLP !