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Marine Le Pen: "Le halal n'est pas un sujet accessoire"

Marine Le Pen s'est une nouvelle fois invité mardi dans le débat sur la viande halal. La présidente du FN a fustigé l'attitude de Nicolas Sarkozy sur le sujet.

 « Je ne crois pas tout que le halal soit un sujet accessoire », affirme Marine Le Pen. 

C'est elle qui avait lancé le débat, affirmant fin février que « 100% de la viande abattue en Ile-de-France est halal ». C'est donc tout naturellement, alors que la polémique enfle depuis les sorties de Claude Guéant et François Fillon , que Marine Le Pen évoque à nouveau le sujet, mardi. « Je ne crois pas du tout que le halal soit un sujet accessoire, affirme la présidente du Front national. C'est un sujet qui touche quand même quatre grands thèmes pour les Français: le problème de la laïcité, de la sécurité sanitaire, de la nécessaire transparence à l'égard des consommateurs et de la souffrance animale. »

 

Selon elle, Sarkozy "court" après ses idées

La viande halal est, surtout, pour la leader d'extrême droite, l'occasion de s'en prendre à Nicolas Sarkozy. Pour elle, le président sortant, candidat déclaré de l'UMP pour la prochaine élection présidentielle, « court » après ses idées, lui, « capable, le lendemain de ma déclaration sur le halal, de courir comme un dératé pour aller à Rungis expliquer aux bouchers que Marine Le Pen raconte n'importe quoi. Et qui, quelques jours plus tard, manifestement au vu d'un sondage, change radicalement son fusil d'épaule, tourne sa veste et vient expliquer que pour finir c'est un sujet essentiel », ajoute Marine Le Pen.

 

« Je ne suis pas satisfaite, je suis inquiète, commente-t-elle. (…) Ce changement brutal d'attitude veut dire d'abord que cet homme n'a pas de colonne vertébrale et qu'il n'a aucune conviction. La seule conviction qu'il a, c'est la courbe des sondages. » Et Marine Le Pen de prédire la défaie du président sortant. « Ce que je ressens sur le terrain, c'est que Nicolas Sarkozy, quelles que soient les circonstances, que je sois présente que je sois absente, ne peut pas gagner », conclut-elle.

France-Soir - 06/03/12

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