Il était environ 1 heure dans la nuit de mardi à mercredi dernier quand la rédactrice en chef de France 24 décroche son téléphone. À l’autre bout du fil, un jeune homme qui affirme être le tueur en scooter. S’en suivent 10 minutes de conversation. Mohamed Merah était-il cet homme?
Si c’est le cas, cela voudrait dire qu’il aurait quitté, au nez et à la barbe des fonctionnaires qui surveillaient son appartement – deux heures avant le premier assaut du Raid –, son domicile de la rue du Sergent-Vigné pour trouver une cabine téléphonique avenue de la Gloire, à un peu plus d’un kilomètre de là, pour revenir ensuite chez lui, toujours sans se faire remarquer. "Les policiers en planque avaient ordre de l’arrêter, mais personne n’a rien vu", admet une source haut placée.
"Et si ce n’était pas lui?", s’interroge un responsable policier qui fait remarquer qu’avec le négociateur du Raid, Mohamed Merah n’a employé que la première personne du singulier, quand l’homme du téléphone disait plus volontiers "on"… "Merah a bien parlé de la revendication à France 24 au Raid, indique une source policière, mais c’est vrai que c’était la partie la moins claire d’un discours par ailleurs parfaitement structuré."
Commentaires
énigme ou enfumade !! à suivre dans le prochain épisode!!
salutations.
On dirait le titre d’un roman d’Agatha Christie ! Mais le mystère demeurera, car les autorités françaises ont tout intérêt, surtout en cette période électorale, à noyer le poisson !