Posté par Victor De Bann le 28 mars 2012
par Gilles Varange, journaliste, pour Nations Presse Info
Il suffit de constater l’ardeur frénétique que mettent les médias à nous vanter la progression de Jean-Luc Mélenchon dans de récents sondages pour se convaincre que la prétendue « ascension » du personnage cache quelque obscure manœuvre politicienne. Comment croire que pareil hurluberlu, véritable concentré de toutes les tares et haines recuites de notre extrême-gauche hexagonale, puisse exercer la moindre séduction au-delà du cercle habituel des derniers nostalgiques du marxisme-léninisme de grand-père ? Spectacle navrant : avec ses poses, ses rictus et ses éructations de garde rouge, on croirait que l’homme a été congelé il y a un demi-siècle et qu’il vient tout juste de se réveiller. On ne lui a pas dit encore que Mao était mort et que l’Union soviétique n’existait plus. Mélenchon, c’est le Hibernatus de la gauche française. Un cas pathologique d’inadaptation aux réalités et aux nécessités des temps présents.
Il faut dire que notre Lénine de plateaux télévisés n’a jamais eu, pour sa part, à se plaindre de la République des camarades. Son marxisme à lui, ce fut dès l’âge estudiantin un marxisme de confort et de prébendes, version nomenklaturiste. Membre de l’aile ultra-gauchisante du bureau national de l’UNEF et de la très trotskyste OCI (Organisation communiste internationale, groupuscule « lambertiste » spécialisé dans le noyautage du PS), il devint très vite directeur de cabinet de Claude Germon, maire socialiste de Massy. Ce qui permit à ce bouillant « révolutionnaire » d’aller faire son nid dès 1986 sous les ors du Palais du Luxembourg. Une belle réussite. Sénateur à 35 ans : chapeau l’artiste ! La soupe était si bonne à la cantine du Sénat et la compagnie des vieux notables ventripotents si agréable, que Jean-Luc Mélenchon y aura passé la majeure partie de sa carrière (23 années !) et qu’il y serait sans doute resté enkysté jusqu’à la fin de ses jours si le démon de l’ambition ne l’avait saisi sur le tard, une fois la matérielle assurée.
La tête enflée par des succès si facilement obtenus, l’idée saugrenue lui vint en effet, lors du Congrès socialiste de Brest en 1997, de disputer le poste de premier secrétaire du parti à un certain…François Hollande. Las ! Ayant la possibilité de juger le personnage sur sa stature réelle, les congressistes lui infligèrent un terrible camouflet. Ecrasé avec un ridicule 8,81 % des voix face à son fort peu charismatique adversaire, le rancunier Mélenchon, dont nul n’ignore la méchanceté foncière, ne pardonna jamais cette humiliation à ses compères socialistes. On ne saurait pourtant dire que notre professionnel de la sinécure militante ait eu des raisons de se plaindre puisque son pote Lionel Jospin, ancien comme lui de l’OCI trotskiste, lui offrit un juteux lot de consolation en le nommant ministre de l’enseignement professionnel au sein de son gouvernement de cohabitation. Une nouvelle place au soleil qui l’aida à surmonter l’indignation qu’aurait dû lui inspirer la politique de bradage systématique des entreprises publiques, dont certains bijoux nationaux, mise en œuvre par l’équipe Jospin avec la caution de la Commission européenne de Bruxelles : privatisations de France-Télécom, d’Air France, d’Aérospatiale, de Thomson-CSF, de Thomson-multimédia ou encore du Crédit lyonnais, du CIC, du groupe d’assurance Gan ou de la Société marseillaise de crédit. Tout cela n’empêcha pas Jean-Luc Mélenchon de rester jusqu’au bout au sein d’un gouvernement capable de renier à ce point ses engagements électoraux. Chez ces gens-là, on sait se taire en cas de nécessité au risque d’avoir à se mépriser.
Commentaires
Voilà un vrai calcul de politicien : sarko prenant appui sur mélanc(h)on!
la campagne de sarko est au niveau zéro !
Il y a quelque chose de marane dans ce regard haineux ;o)
@ téléphobe:
né à Tanger, franc-maçon, caché dans l'ombre jusqu'à présent, il n'en sort que pour achever la France et cracher sur elle! Homme très noir, très dangereux, il joue au pitre pour mieux tromper! Il est très protégé, tous les médias l'encensent!
@Gaëlle : "né à Tanger, franc-maçon"
Ce n'est pas tout, vous vous en doutez bien, car il a reçu en héritage la haine du chrétien ;o)