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Istres : vols et dégradations en série dans les églises provençales

 Les faits se sont produits à Istres, Saint-Mitre et Martigues

La sacristie de l'église Notre-Dame de Beauvoir a été visitée. Le père Jean-François Noël a découvert la porte défoncée, les tiroirs et les placards ouverts.

La sacristie de l'église Notre-Dame de Beauvoir a été visitée. Le père Jean-François Noël a découvert la porte défoncée, les tiroirs et les placards ouverts.

Photo S.D.-V.

Vols, dégradations : depuis environ un mois, les églises du secteur sont prises pour cible. La dernière affaire en date remonte au week-end dernier, à Saint-Mitre-les-Remparts.

"Ils ont cassé les battants de la porte, témoigne le père Jean-François Noël, curé de la paroisse d'Istres. Tout était par terre dans la sacristie. Et surtout, ils ont cassé le tabernacle et sorti le ciboire qui contenait les hosties consacrées." "C'est un peu comme une profanation, ajoute-t-il. C'est quand même choquant !"

Dégradations importantes

La semaine dernière, c'est à Istres, dans l'église Notre-Dame de Beauvoir (inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques), que des dégradations importantes ont été commises. "Quand je suis arrivé, la porte latérale était défoncée ; les bancs renversés, les porte-cierges à terre, décrit le père. Dans la sacristie, tous les tiroirs et les placards étaient ouverts. Pourtant, rien n'a été volé." Si ce n'est le peu d'argent que renfermaient les troncs, forcés par le ou les malfaiteurs.

400 € de préjudice

Ces derniers sont revenus "le lendemain, comme pour dire : « On peut rentrer quand on veut »", reprend le père Jean-François Noël. Cette fois-ci, les troncs étaient vides, étant donné que l'église reste fermée au public la quasi-totalité de l'année. Ce qui n'est pas le cas de la Sainte-Famille "où j'ai constaté des vols réguliers de troncs depuis environ un mois, affirme le père, qui déplore environ 400€ de préjudice. Mais j'ai trouvé un stratagème pour que les voleurs ne puissent plus les ouvrir. D'ailleurs, ils ont, certainement de colère, renversé les bougies posées à côté ."

Martigues, Istres, puis Saint-Mitre-les-Remparts

Face à cette répétition de vols et de dégradations, "où l'on retrouve, bizarrement le même mode opératoire", le père s'interroge. "Toucher à un édifice religieux est un manque de respect, même si, à mon avis, il n'y a pas la volonté directe de profaner."

Une enquête est actuellement en cours au commissariat d'Istres, en lien avec celui de Martigues où des faits similaires se sont produits il y a environ trois semaines.

La Provence - 28/03/12

Commentaires

  • "Et surtout, ils ont cassé le tabernacle et sorti le ciboire qui contenait les hosties consacrées." "C'est un peu comme une profanation..."

    Un peu?
    Comme pour le curé de Mazargues qui s'était un peu suicidé en se taillant le cou jusqu'au deux oreilles...

  • Du moment qu'il ne s'agit pas d'une synagogue, le tout merdiatique s'en fout !

  • @ babotchka: il a peur de parler de "profanation", de faire vieux jeu...Quelle tristesse, cette pauvre couardise...
    Je me souviens très bien de ce curé encore jeune qui s'est "suicidé" en se coupant la gorge d'une oreille à l'autre, ce qui est physiquement impossible, comme le procureur l'avait reconnu dans un PREMIER temps... Puis comme le maire parlait de la grande mosquée... silence au presbytère... et parmi les ouailles apeurées et prudentes...

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