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Jean-Pax Méfret, le "Chanteur d'Occident"', a fait salle comble à l'Olympia !

02/04/2012 – 18h30
PARIS (NOVOpress) — Ses fans n’avaient même pas osé en rêver et pourtant, il l’a fait : dimanche 1er avril, 48 ans après ses débuts à l’âge de 20 ans, Jean-Pax Méfret, le chanteur que l’on n’entend jamais à la radio, que l’on ne voit jamais à la télévision, « a fait » l’Olympia ! La salle mythique était pleine à craquer. Novopress y était.

Diffusia, organisateur des rares concerts de Jean-Pax Méfret, a réussi son pari. Depuis plusieurs semaines, il n’y avait plus une place disponible et les amis en souffrance étaient très nombreux (« Je m’y suis pris trop tard pour réserver ; toi qui connais Jean-Pax, tu ne pourrais pas… ? »). Pensez donc : Jean-Pax Méfret à l’Olympia ! Sur la scène où les plus grands se sont succédé, là où Jacques Brel en personne a fait ses adieux ! Sans tapage médiatique, sans moyens publicitaires, juste par le bouche-à-oreille, « Jean-Pax » a rempli l’Olympia : 2 000 personnes étaient venues de toute la France pour voir et entendre l’icône de la droite française, et communier avec elle.

Prodige de la capacité de cette droite à transmettre la mémoire à ses enfants : quatre générations étaient rassemblées. Des « anciens » aux 10-15 ans qui n’ont jamais connu le Rideau de fer, qui ont du mal à concevoir qu’on ait si longtemps craint l’arrivée des chars soviétiques à Paris, à qui l’on ne parle de l’Algérie qu’accolée au mot « repentance », qui seraient bien en peine de délimiter les frontières de l’Indochine, mais qui pourtant connaissent par cœur tout le répertoire de Jean-Pax.

La droite « mili-catho » était venue en force

La droite « mili-catho » était venue en force

Sociologiquement, en ce dimanche après-midi à l’Olympia, la droite « mili-catho » l’emportait en nombre et en puissance vocale sur toutes les autres composantes. Quand on a appris à chanter chez les scouts, puis à l’armée, on ne craint personne… Côté ambiance, ce fut chaud, avec des « Jean-Pax président ! » entre toutes les chansons (« Je vais déjà faire le répertoire, pour le programme, on verra après ! ») et plusieurs ovations debout au cours du concert.

Il faut dire que Jean-Pax avait fait ce qu’il fallait, en livrant le répertoire attendu, qui a déclenché de l’hystérie – relative tout de même, le public de droite est discipliné ! – sur ses grands tubes – Camerone, Les Barricades (« Le drapeau taché du sang d’Hernandez / La foule qui crie “Algérie française“ »), Diên Biên Phu, Veronika, Sainte-Mère-Eglise… – et transformé à chaque fois l’Olympia en mémorial géant et sonore, toute la salle chantant avec lui du premier au dernier mot à la mémoire de ceux qui sont tombés, ici, au loin ou « là-bas ».

Entre les chansons, Jean-Pax a parlé. Pour rappeler qu’aimer l’Algérie, ce n’est pas être colonialiste ; pour dire que s’il chante cette terre, c’est qu’il chante son enfance « dans un département français » ; pour expliquer, aux sots qui pourraient se méprendre, qu’il n’est pas un va-t-en-guerre : s’il chante les soldats, c’est parce que ceux-là qui décident des guerres oublient aussi vite ceux qui ont donné leur vie pour la France.

La salle debout pour la sonnerie aux morts

La droite « mili-catho » était venue en force

En 2005, Jean-Pax Méfret avait écrit une chanson contre le terrorisme islamique. Il l’a chantée en public pour la première fois, en raison de l’actualité, « quand le terrorisme frappe au hasard, dans le métro, dans la rue ou devant une école ». Elle dit, en substance : « pas d’amalgame »… Et parmi ses nouveaux titres, Le Vieux Soldat, un hymne contre « la France qu’on traite de pute », La Marseillaise sifflée, le drapeau qu’on brûle et le cri d’un homme qui demande le respect pour le sang versé, est tout simplement formidable. Il l’a chantée deux fois ; la première fois, à la fin de la première partie, suivie de quelques mesures de la sonnerie aux morts : en une seconde, la salle entière fut debout, statufiée devant le rideau rouge qui se fermait lentement.

À 19 heures, après plusieurs heures de scène et quatre ou cinq rappels, Jean-Pax a fini par offrir au public Le Chanteur d’Occident qu’il lui réclamait et son très bel Afghanistan. Visiblement très ému, il a remercié plusieurs fois et promis qu’on se reverrait. Pas sûr qu’il se soit attendu à un tel accueil.

Dehors, la grande silhouette de Jean Raspail, l’auteur du Camp des saints, qui « en était » lui aussi, tirait élégamment sur son fume-cigarettes. Comme la permanence de l’attachement à une France à l’âme fière, bien résolue à ne pas disparaître.

Marc Verdelec

Crédit photo : Novopress (cc)

[cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

Commentaires

  • Merci à Marc Verdelec pour ce bouleversant reportage du concert de Jean-Pax !
    Je savais qu'on ne trouvait plus de place à acheter depuis longtemps !
    Quel homme de mémoire et de fidélité, Jean-Pax !
    Grand merci à lui !
    Ses livres(et ses disques) sont à acheter et à transmettre à nos enfants (et petits enfants qui en auront encore plus besoin ...).
    C'est nous qui faisons l'éducation de nos enfants, pas l'Educ.nat. ! C'est notre devoir !

  • Bravo et merci à Jean-Pax Méfret !

  • à l,évidence que J-P M ne sera jamais invité chez un drucker ou autre mandarin des show-gogos si nombreux à la TV , la bien-pensance ne le permettrait pas , nombre de nos concitoyens ne le connaissent pas, ni ses oeuvres non plus! c,est grand dommage !
    ainsi le veut le systéme!!
    salutations.

  • Un bon bol d'air même à distance.

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