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Günter Grass interdit de séjour en Israël - Discours de soutien en Allemagne

Le prix Nobel de littérature allemand Günter Grass, en 2007, à Hambourg, Allemagne.

Le prix Nobel de littérature allemand Günter Grass, en 2007, à Hambourg, Allemagne.
REUTERS/Christian Charisius
Par RFI - 08.04.12 

Le gouvernement israélien a prononcé ce dimanche une interdiction de territoire pour Günter Grass, après le tollé provoqué par la publication d'un poème dans lequel l'écrivain allemand accusait Israël et son arsenal atomique de menacer la paix mondiale.

 

Avec notre correspondante à Berlin, Anne Maillet

« Persona non grata » en Israël et objet de polémique en Allemagne. Après sa publication mercredi 4 avril, le poème controversé de Günter Grass continue de faire des vagues.

Dans ce texte intitulé « Ce qui doit être dit », l’écrivain allemand présentait Israël et son arsenal nucléaire comme une menace pour la paix mondiale. Il y dénonçait également les frappes préventives envisagées par l’Etat hébreu contre l’Iran.

Le prix Nobel de littérature a bien tenté de relativiser son propos, en déclarant dans une interview que ses critiques avaient pour cible le gouvernement de Benyamin Netanyahu et non pas Israël, mais sans succès. Tout au long du week-end, les condamnations de la classe politique et des milieux intellectuels se sont multipliées.

Discours de soutien à Günter Grass

Guido Westerwelle, le ministre allemand des Affaires étrangères, écrivait ce dimanche dans le journal Bild Am Sonntag, que placer Israël et l’Iran sur un pied d’égalité morale n’était pas plein d’esprit, mais absurde.

Les mouvements pacifistes allemands, qui organisent chaque année des marches de Pâques à travers tout le pays, ont en revanche salué la démarche de l’écrivain. Selon les organisateurs, des discours de soutien à Günter Grass ont été prononcés dans différentes villes.

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Commentaires

  • « placer Israël et l’Iran sur un pied d’égalité morale [est] absurde » : effectivement le premier est un petit pays très belliqueux qui ne cesse de massacrer ses voisins et en particulier les Palestiniens, tandis que le second est un grand pays qui n’a attaqué personne.

  • Merci, cher abad, il fallait le dire aussi !

  • ce qu,aurait du savoir cet écrivain , c,est que ses attaques contre le chef du gouvernement et son staff est automatiquement la critique de cet état!!
    salutations.

  • Ce genre d’interdiction visant un Prix Nobel est typique d’un régime dictatorial !
    Les Palestiniens en savent quelque chose.

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