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Marseille: deuxième fusillade en dix jours contre un équipage de la BAC

Si les malfaiteurs s'entretuent, ils n'hésitent pas non plus à tirer sur la police. À dix jours d'intervalle, un équipage de la Bac Sud a été visé par deux fusillades successives, qui se sont miraculeusement terminées sans victime.

Après une première alerte, très sérieuse, le 2 avril dernier, dans le quartier de la Rose (13e), lors de laquelle les fonctionnaires ont été arrosés à la kalachnikov par le passager d'un scooter T-Max, un scénario presque identique s'est reproduit hier au petit matin.

Aux environs d'une heure, les policiers ont croisé la route d'un puissant deux-roues, encore un Yamaha T-Max, sur lequel étaient installés deux hommes, chemin de Saint-Loup (10e). Le passager a immédiatement alerté la vigilance des fonctionnaires. Dépourvu de casque et entièrement vêtu de noir, il portait une cagoule qui masquait son visage. Un accoutrement plus que suspect qui a forcé les policiers à faire demi-tour pour suivre les deux hommes.

Ils ouvrent le feu après avoir lancé une course-poursuite

Une étrange course-poursuite s'est alors engagée. Le pilote a accéléré, puis freiné, comme s'il attendait une intervention plus musclée des forces de l'ordre. Le scooter s'est même arrêté, une nouvelle fois pour tester la réaction des poursuivants. Puis le motard s'est de nouveau décidé à prendre le large. C'est à ce moment précis que l'un des policiers a vu le passager chercher un objet au niveau de sa ceinture.

Il s'est ensuite retourné et a ouvert le feu, une fois, en direction du véhicule de la Bac. Le projectile, tiré par un pistolet automatique, a perforé le pare-chocs. Dans la voiture, le passager a répliqué, sans atteindre le tireur. Plusieurs autres coups de feu ont finalement été échangés et la fusillade s'est soldée par la fuite des deux suspects.

Sur place, les enquêteurs de la police judiciaire ont retrouvé des étuis de calibre 7.65, correspondant bien à une arme automatique. Une agression qui est intervenue seulement deux jours après le décès d'un policier de la Bac, lors d'un cambriolage, en Savoie. David-Olivier Reverdi, le délégué du syndicat Alliance dans le département, a ainsi "apporté son soutien à l'ensemble des équipages de la Bac, qui paient un tribut déjà trop lourd." Il a également réclamé que "les missions d'anticriminalité soient priorisées en effectifs et en matériel."

La Provence - 14/04/12

Commentaires

  • pour les assassins de POLICIERS ,et non pas de "flic" comme dit la populace !! , : la LOI DU TALION ! . GAUTHIER MICHEL 13009

  • Là , semble t'il, ce ne sont pas nos gentils manouches...

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