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Meutres de l'Essonne: le mobile du principal suspect, Yoni Palmier, reste énigmatique

Alors que des charges importantes pèsent contre Yoni Palmier et que des armes et des explosifs ont été découverts dans une de ses caches, il nie les faits. Il a été écroué hier soir.

Stéphane Sellami avec Florian Loisy | Publié le 17.04.2012, 07h43

Yoni Palmier, le principal suspect des meurtres de l’Essonne.

Yoni Palmier, le principal suspect des meurtres de l’Essonne.
| (FRANCE 3.)

 

Le tueur présumé de l’Essonne a été mis en examen et écroué, tard hier soir, par un juge d’instruction du tribunal d’Evry pour les de Jean-Yves Bonnerue, le 22 février à Juvisy-sur-Orge, de Marcel Brunetto, le 17 mars à Ris-Orangis et de Nadjia Lahcène, le 5 avril à Grigny. Yoni Palmier, 33 ans, nie toute implication dans les faits, même s’il a conduit, hier, les policiers à l’endroit où il avait entreposé plusieurs , dont deux correspondent au calibre utilisé lors de cette série de crimes.

 

L’auteur présumé de ces trois assassinats devra également être entendu dans le cadre du de Nathalie Davids, abattue le 27 novembre 2011 à Juvisy. Un premier homicide pour lequel un suspect, Michel C., 46 ans, a été mis en examen avant d’être incarcéré. Par ailleurs, une seconde personne interpellée samedi a été remise en liberté dimanche soir, alors qu’elle avait été victime d’une usurpation d’identité de la part de Yoni Palmier. Ce dernier s’est servi de son nom pour immatriculer une Suzuki GSX-R qui a également été retrouvée dans un box à Viry-Châtillon. Un deux-roues de ce type a été aperçu sur la scène de certains meurtres.

 

La cache d’armes et d’explosifs révélée par le suspect numéro 1

Après plus de quarante heures de garde à vue, Yoni Palmier a fini par craquer. Jusqu’alors assez peu coopératif, le jeune homme, sans emploi, interpellé samedi après-midi à la sortie du domicile de sa mère à Ris-Orangis (Essonne), a finalement conduit les enquêteurs sur les lieux où il avait dissimulé trois armes de poing, dont deux correspondant au calibre utilisé pour les quatre meurtres commis en cinq mois dans ce département. « Le suspect a mené les policiers jusque dans un box qu’il louait à Draveil, confie une source proche de l’affaire. Sur place, ils ont saisi deux pistolets automatiques de calibre 7,65 mm et une troisième arme de plus gros calibre. Elles ont été placées sous scellés. » Ces armes vont désormais être soumises à un examen balistique approfondi pour savoir si elles ont pu servir, par le passé, pour d’autres crimes qui n’auraient pas été élucidés. Selon nos informations, les enquêteurs ont la quasi-certitude d’avoir récupéré l’arme ayant servi aux quatre meurtres. Les policiers ont également découvert des explosifs entreposés par Yoni Palmier dans un de ses box.

Dimanche déjà, les enquêteurs avaient retrouvé une douille de balle de calibre 7,65 mm, jetée dans une poubelle d’un pavillon à l’abandon, situé à Ris-Orangis et dont Yoni Palmier possédait les clefs. Sa mère a vécu un temps dans cette maison avant de déménager. « Cette douille percutée a pu être analysée en urgence, poursuit la même source. Elle correspond bien à l’arme utilisée lors de cette série de meurtres. »

Un homme déjà condamné à six reprises

Les premières condamnations dont a écopé le tueur présumé de l’Essonne remontent à l’année 2004. Yoni Palmier, alors âgé de 26 ans, est condamné à dix-huit mois de prison dont huit mois ferme, assortis de deux ans de mise à l’épreuve pour des faits de violences volontaires aggravées, et port d’arme prohibé. Toujours en 2004, il est également condamné à trois mois de prison ferme pour, de nouveau, des faits de port d’arme et des dégradations. Deux ans plus tard, les juges du tribunal d’Evry lui imposent une peine de cent jours-amendes pour s’être fait, encore, interpellé avec une arme, sans avoir de permis.

En 2008, Yoni Palmier est condamné pour des infractions au Code de la route : il roule alors sans permis de conduire et sans assurance. En 2010, ce jeune homme, qui effectue parfois de menus travaux, au volant d’un petit camion-benne — également saisi par la police —, se voit notifier un rappel à la loi après des violences commises sur des mineurs. La même année, il est mis en cause dans une procédure d’escroquerie. Enfin, au mois de février 2011, il est condamné à un mois de prison avec sursis et à payer une amende pour des menaces de mort proférées contre un de ses voisins, dont il a également dégradé la voiture.

 

Le Parisien

Commentaires

  • A croire qu'il s'agit d'un concours de petits caïds pour établir le plus grand palmarès de l'horreur. Ce personnage méprisable a été condamné déjà à six reprises, la dignité judiciaire aurait exigé une peine définitive.
    Le Français Michel Lajoye, pour une bricole, a purgé une peine d'une vingtaine d'année de prison, bon....OK.... il était pour le Parti de la France, l'abomination en somme.

  • "Deux ans plus tard, les juges du tribunal d’Evry lui imposent une peine de cent jours-amendes pour s’être fait, encore, interpellé avec une arme, sans avoir de permis."
    Multi récidiviste, détenteur d'armes à feu = cent jours-amendes !!!!
    Ce n'est vraiment pas cher payé, diversité oblige - quelle honte !
    Le Pharisien ne nous explique pas de quoi vivait ce Palmier, ce serait plutôt intéressant ;o)

  • Il est temps qu'il redescende du palmier celui-là ;o)

  • @ téléphobe: il n'y a pas d'énigme, il avait envie de tuer, c'est tout...

  • C'est vrai, téléphobe, de quoi peuvent vivre ces gens? De vols, de trafics? d'allocs? de ses parents?

    Il est vrai qu'ils ne paient aucun impôt!

    Dégénéré.

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