Le corps d'un homme de 89 ans a été découvert par son fils, mercredi matin, dans son appartement de Montigny-lès-Metz (Moselle). Le vieillard a été retrouvé pieds et poings liés, bâillonné, avec un hématome à la tête.
Il est 8 h, ce mercredi matin, quand l'infirmier de Roger Tarall se présente devant l'appartement du retraité de 89 ans, à Montigny-les-Metz (Moselle). La porte est close. L'homme frappe à la porte, mais personne ne répond. Interloqué, il décide d'appeler le fils du retraité. A 8h50, ce dernier se rend sur les lieux. Il dispose d'un jeu de clés et ouvre la porte. Stupeur : le logement est sens dessus dessous. Pris de peur, il se dirige vers la chambre à coucher. Et tombe sur le corps sans vie de son père.
L'homme est retrouvé pieds et poings liés. Un bâillon a été apposé sur sa bouche. Sur son crâne, un hématome important. Le fils du défunt appelle de suite la police. Le parquet de Metz ouvre alors une enquête de flagrance et saisit la police judiciaire de Metz. Moins de dix heures après la découverte du corps, le procureur de la République de Metz, Pierre-Yves Couilleau, se retrouve avec de nombreuses interrogations sur les bras. « La porte d'entrée ne présente pas de traces d'effraction. Ca ressemble à un saucissonnage, bien que l'on ne puisse encore l'affirmer en toute certitude », précise-t-il.
Vu pour la dernière fois la veille, à 19h
L'emploi du temps du retraité a été établi. Il a été vu vivant pour la dernière fois mardi, à 19h, par son infirmier. Son (ou ses) agresseur a donc agi durant la soirée. Les voisins de l'immeuble n'ont rien entendu de particulier. Les premiers éléments recueillis par l'enquête de police n'ont pas encore permis de déterminer si des possessions de la victime ont été dérobées.
L'enquête a été ouverte sous le chef de « vol précédé, accompagné ou suivi de violences ayant entraîné la mort », « une des qualifications les plus graves du code pénal », observe le procureur de la République. D'autant plus que la victime, âgée de 89 ans, était une personne vulnérable. Cette qualification est punie de la peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Roger Tarall habitait cet appartement de la banlieue de Metz depuis 1960. « Pour l'instant, nous n'avons pas de piste établie. Tout est ouvert, nous ne privilégions rien », indique Pierre-Yves Couilleau.
Commentaires
Encore un exemple d’impression d’insécurité. Mais la malheureuse victime ne pourra plus nous donner la sienne !
Le procureur ferait mieux de se taire plutôt que d'avancer des peines jamais prononcées ou jamais menées à terme. En fait, je crois bien que tout cela est dit pour dissimuler le laxisme patriculièrement dangereux de la justice, sans majuscule, elle ne le mérite plus.
Ce malheureux est sans doute la victime d'un pauvre défavorisé psychologiquement fragile !
On en est là, hélas ;o)