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Discours de Marine Le Pen dans une exploitation laitière bio des Côtes-d'Armor

Posté par le 20 avril 2012

 

Discours de Marine Le Pen lors de son déplacement cette semaine à Merdrignac dans les Côtes-d’Armor dans une exploitation laitière bio

C’est avec un immense plaisir que je passe la dernière journée de la campagne de ce premier tour des élections présidentielles en Bretagne, dans cette ferme de Merdrignac. Agriculteurs et pêcheurs, habitants des campagnes de France, vous avez été mes meilleurs soutiens tout au long de cette campagne, mes meilleures rencontres souvent aussi !

Après Sète, Brachay, Le Tréport, Châteauroux, Chablis, Boulogne sur Mer, Brienon- sur-Armançon et tant d’autres lieux, je suis aujourd’hui avec vous, à Merdrignac, en Bretagne ! Je reviens dans cet Ouest que j’aime, cet Ouest qui m’a tant donné, où j’ai mes racines. L’Ouest des marins et des terriens, des pêcheurs et des agriculteurs, des entrepreneurs et des grands navigateurs, l’Ouest épris de liberté. L’Ouest fier de ses traditions, traditions dont le bagad Kerlenn Pondi, que vous connaissez tous ici est un magnifique exemple. L’Ouest qui a vu ces dernières années son tissu économique, l’un des plus remarquables de notre pays, mis à mal par une crise dont il n’est en aucun cas responsable, l’Ouest qui se bat et ne se plaint jamais, qui sais que la crise est loin d’être fini mais qui ne cèdera pas !

Le 2 mars, j’ouvrai à l’occasion du Salon de l’Agriculture les cahiers de doléances de la ruralité, de l’agriculture et de la pêche. Ces doléances, je n’ai cessé de les recueillir tout au long de la campagne. Aujourd’hui, je veux être la voix de ceux que nos élites refusent d’entendre, de ceux que nos élites préfèrent occulter au profit de victimes autoproclamées, de délinquants, d’extrémistes, sur lesquels ils ne cessent de déverser l’argent de ceux qui bossent, de ceux qui triment en silence, de ceux qui ne sont bons qu’à payer toujours plus !

La crise ruine les travailleurs, les entrepreneurs courageux pendant que les puissants ne cessent de s’enrichir ; Bruxelles veut en finir avec nos paysans, avec nos pêcheurs, avec nos artisans, avec nos commerçants, avec nos entrepreneurs, avec tous ceux qui sont les forces vives de ce pays ! Quels crimes ont donc commis tous ces gens pour mériter un sort aussi cruel ? C’est malheureusement très simple : ils sont honnêtes et courageux, ils aiment leur travail et, plus que tout leur liberté ! Ces vertus entravent les ambitions de quelques puissants qui n’ont qu’une obsession : toujours plus pour eux et toujours moins pour les autres ! Je veux être la vigie de nos libertés, des vertus que je chérie, la vigie de notre vieux pays qui a encore tant à dire et ne veut plus se soumettre !

La révolte gronde ! L’heure est venue de rendre la parole aux honnêtes gens, aux oubliés, aux invisibles, l’heure est venue d’écouter leurs doléances ! Lire la suite de cet article »

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