Un drapeau tricolore. Un briquet. Un geste provocateur. Et voilà le symbole national qui s'embrase aux portes du commissariat Foch, à Nice, dans la nuit de lundi à mardi. L'incendiaire présumé est ressorti libre du palais de justice hier, en attendant de venir répondre de ses actes devant un tribunal.
Centre-ville de Nice, avant-hier. Il est minuit et demi quand ce gaillard au physique imposant se plante avenue Maréchal-Foch, face au commissariat central du même nom. Il tient à la main un drapeau français. Sort de sa poche un briquet. Et y met le feu. Les fonctionnaires se ruent pour éteindre le début d'incendie et interpeller l'individu.
En 2010, l'affaire du drapeau…
Le drapeau est partiellement détruit. Le suspect, lui, est conduit à la caserne Auvare, au service du Quart. Il doit répondre d'outrage au drapeau, infraction passible d'une contravention de cinquième classe. Mais aussi de recel de vol, un délit, pour le coup. La provenance du drapeau reste en effet une énigme.
On ignorait hier encore la motivation de son geste. Voilà, en tout cas, le genre d'incident qui passe d'autant plus mal en période électorale. Et pour lequel le mauvais plaisantin encourt une sanction pécuniaire. Déféré au parquet de Nice, il s'est vu remettre une convocation ultérieure devant le tribunal de police.
C'est à Nice, déjà, qu'une affaire au retentissement national avait éclaté en avril 2010. A l'occasion d'un concours photo, la Fnac avait distingué un cliché montrant un homme qui s'essuyant le postérieur avec le drapeau tricolore.
La direction de l'enseigne culturelle avait présenté ses excuses. Mais la polémique s'était située sur un plan plus moral que pénal.
Nice Matin - 07/06/12
Commentaires
excusez moi mais si j en vois un faire celà je lui mets le feu avec son propre feu . GAUTHIER MICHEL