La Russie veut organiser au plus vite une conférence internationale sur la Syrie, pour mettre en œuvre le plan de Kofi Annan. C'est le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui l'a annoncé lors d'une conférence de presse à Moscou, ce samedi 9 juin. Il a rappelé le refus de la Russie d'avaliser au Conseil de sécurité toute intervention militaire en Syrie. Par ailleurs, le ministre russe des Affaires étrangères insiste pour que l'Iran puisse participer à la conférence que veut organiser son pays, une perspective que certains Occidentaux refusent catégoriquement.
Il sera difficile pour la diplomatie russe de réunir autour de la table les représentants de l'Iran et ceux des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France. Il y a quelques jours à Istanbul, Washington, Paris et Londres avaient déjà refusé d'associer Téhéran à une conférence internationale sur la Syrie. Les Etats-Unis et le Conseil national syrien, principale coalition de l'opposition, ont accusé l'Iran de fournir une aide militaire au régime de Damas.
Au-delà de ce point de litige, la Russie ne cède rien sur le fond : pas question pour Moscou d'autoriser, au Conseil de sécurité des Nations unies, un recours à la force contre le régime de Bachar el-Assad. Une éventuelle intervention armée en Syrie, a dit Sergueï Lavrov, risque de créer une zone d'instabilité de la Méditerranée au Golfe, et de favoriser une confrontation entre sunnites et chiites dans la région.
Commentaires
Bien sûr une telle conférence serait le meilleur moyen d’éviter une guerre civile généralisée en Syrie. Et l’Iran doit évidemment y participer puisque c’est un voisin immédiat de la Syrie. Ceux qui s’y opposent sont en réalité des sous-marins de la rébellion actuelle.
C'est le vieux lobby qui veut écarter l'Iran! Mais la Russie, qui sait tout de son jeu funeste, l'en empêche!
Et l'Allemagne aussi? Excellent!
Les puants du sionisme : BHL, et autres communautaristes, Fabius, qui derrière les clivages politiques, réagissent sur ces sujets, comme un seul homme, en meute (comme les racailles dans la rue), doivent détester cela. Mais pour nous cela ne suffit pas, dénonçons les pour ce qu'ils sont, et font.