Par Christophe Cornevin, Stéphane Durand-Souffland Mis à jour le 20/06/2012 à 18:57
Abdallah Boumezaar venait d'échapper à une peine plancher de deux ans quand il a ouvert le feu sur les militaires. Il a été mis en examen avec sa femme dans la nuit de mardi à mercredi. Tous deux risquent la perpétuité.
Alors que la mort brutale de la maréchale des logis-chef Audrey Berthaut et de sa collègue l'adjudante Alicia Champlon suscite depuis lundi matin une vive émotion jusqu'au plus haut sommet de l'État, une polémique se fait jour sur la trajectoire judiciaire du délinquant multirécidiviste qui les a froidement abattues lors d'une intervention à Collobrières (Var). Connu à plusieurs reprises pour des infractions à la législation sur les stupéfiants et des affaires de violences volontaires, Abdallah Boumezaar venait d'échapper à une peine plancher de deux ans d'emprisonnement quand il a fauché les deux femmes gendarmes en faisant feu à neuf reprises.
Il a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi pour «homicide volontaire» sur le maréchal des logis-chef Audrey Berthaut, et «homicide volontaire commis avec préméditation» sur l'adjudant Alicia Champlon. Pour ces deux meurtres, des circonstances aggravantes ont été retenues, en l'occurrence homicide sur «un militaire de la gendarmerie dans l'exercice de ses fonctions» et avec «pour objet de favoriser sa fuite ou de s'assurer son impunité».Sa compagne, âgée de 20 ans, a été mise en examen pour «complicité de crime et dissimulation de preuves», a précisé le magistrat. Tous deux encourent la même peine, à savoir la perpétuité, étant en état de récidive légale
Le 13 juin dernier, ce marginal de 30 ans, maçon de profession, était passé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulon (Var) pour une affaire de violences sur ascendant. Les faits remontaient au 11 mai, quand il avait levé la main sur sa mère, Djamila, à La Seyne-sur-Mer.
Expertise psychiatrique
Mais, selon les juges, les violences semblaient en décalage avec ce qu'avait dénoncé la victime, qui s'était vu délivrer un seul jour d'interruption temporaire de travail (ITT). Le 13 mai, soit trois jours après l'agression et avant même l'audition de son fils, la mère d'Abdallah avait d'ailleurs, selon nos informations, retiré sa plainte tout en soulignant la dangerosité de son fils. «Il devient fou lorsqu'il boit de l'alcool», avait-elle déclaré devant le tribunal. Écartant l'hypothèse de la peine plancher, les magistrats avaient finalement prononcé un jugement de six mois d'emprisonnement, assorti d'un sursis avec mise à l'épreuve pendant trois ans.
Dans ses motivations, le tribunal avait en outre considéré qu'une expertise psychiatrique avait préconisé un suivi médical lors de la garde à vue de Boumezaar, qui venait par ailleurs de faire l'objet d'une rapide enquête sociale. Par ailleurs, les juges ont pris en compte le fait qu'il a appris la mort de son père à sa sortie de prison. Il aurait souffert que sa mère ait passé ce décès sous silence alors qu'il était derrière les barreaux. Enfin, le sursis-mise à l'épreuve prononcé lors de sa comparution immédiate était accompagné d'une injonction de soins. Abdallah Boumezaar devait être convoqué le 8 juillet prochain par le Service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip), censé prévenir toute récidive.
Cette démarche semblait impérieuse tant le palmarès délinquant du présumé tueur de gendarmes est chargé. À 30 ans, cet homme versé dans l'alcool afficherait déjà neuf condamnations, notamment pour violences à l'encontre de policiers et pour des affaires de stupéfiants. Il avait notamment écopé de trente mois en 2002 pour sa participation à un réseau de revente de résine de cannabis à La Seyne-sur-Mer. Puis à une peine de six ans pour violences, avant de recouvrer la liberté en septembre dernier. Depuis lors, Abdallah s'était officiellement mis «au vert» chez une tante à Collobrières. Mais sans ralentir ses penchants pour l'alcool et la violence. Et jusqu'à ce que son chemin croise, dimanche soir, celui de deux femmes gendarmes venues à son domicile pour tenter de démêler un banal vol de sac à main.
Une cérémonie nationale en leur hommage se tiendra vendredi prochain à Hyères.
Le Figaro
Commentaires
Si un Français du FN avait commis les mêmes méfaits, ON l'accuserait illico d'être un abominable Nazi, et les psychiatres n'auraient pas besoin de se déranger, pour dire aussi bien n'importe quoi.
Mais là, l'étranger a droit à tous les qualificatifs protecteurs :
issu de banlieue, alcoolique, schizophrène, victime du racisme des blancs ( de préférence), du rejet de "sa culture, et autres bidules à tout faire, bref, ces gens là peuvent faire leurs saloperies, ils sont absous par des complices stipendiés pour cela, FM ou larbins de la FM, elle même carpette des Cosmopolites payeurs.
Ce voyou sait très bien ce qu’il a fait. On veut nous faire croire qu’il est malade mental ! En fait on n’ose pas le condamner, mais comme on craint les réactions des gendarmes si ce crime reste impuni, on invente cette maladie et on fera semblant de le condamner, puis on l’enverra en hôpital psychiatrique, d’où il sortira au bout de quelques mois. Il pourra ainsi recommencer. Le scénario est bien rôdé !
Et voilà qu'il buvait déjà de l'alcool (?) en 2000!
Source Var Matin
http://www.nicematin.com/faits-divers/dans-les-annees-2000-deux-policiers-seynois-pris-pour-cible-par-boumezaar.906021.html
C'est grave, nous allons tous finir par croire que ces allogènes sont tous des malades mentaux et on ne pourra plus nous accuser de racisme ;o)
Que vont-ils pouvoir trouver ensuite ?