Depuis un an, la situation était calme dans les bus de Creil. La reprise des contrôles a tout bouleversé, entraînant des actes de violence.
CINDY BELHOMME | Publié le 22.06.2012, 07h43
CREIL, hier.L’un des deux agents du Stac agressés cette semaine s’est fait tordre le bras par une passagère, au niveau de l’arrêt du 8-Mai. L’agresseuse n’a pas apprécié de se faire verbaliser. | (LP/Olivier arandel.)
Deux agressions en deux jours! Les agents du Stac (service des transports de l’agglomération creilloise) avaient été épargnés pendant un an. Mais la reprise des contrôles semble perturber les conditions de travail des agents.
Mardi après-midi, alors qu’une vérificatrice contrôle le billet des usagers, une passagère en infraction lui tord le bras. L’agresseuse n’aurait pas apprécié d’être verbalisée. L’équipe du Stac intervient pour secourir sa collègue à l’arrêt du 8-Mai, à Creil. La victime est conduite à l’hôpital et neuf jours d’incapacité totale de travail lui sont prescrits.
La direction ne prendra pas de mesures particulières
Mercredi soir vers 20 heures, c’est encore une femme qui se fait agresser. Cette fois-ci, une conductrice. Plus tôt dans la journée, elle a eu une altercation verbale avec une femme accompagnée d’un enfant en bas âge. Lorsque la passagère monte dans le bus, par les portes arrière, celles-ci se referment sur l’enfant. La conductrice reçoit des menaces… qui seront exécutées le soir même. La sœur de la passagère vient la trouver et lui demande de descendre du bus, ce que la conductrice refuse. L’agresseuse vient alors à sa hauteur, lui arrache ses lunettes et la frappe au visage. Choquée, la conductrice est en arrêt jusqu’à lundi.
Dans les deux cas, une plainte individuelle et collective a été déposée. Les deux agresseuses ont été identifiées mais seule la première a été interpellée.
«Il n’y a pas de lien entre ces deux agressions . Par conséquent, aucune mesure particulière ne sera prise pour renforcer la sécurité des agents. », souligne Emmanuel Genlot, le directeur du Stacents. « Une baisse de la violence dans les bus a été observée depuis deux ans. Avant, on était à cent actes annuels; maintenant, nous en sommes à soixante », confie Emmanuel Genlot. Pour autant, les agents du Stac ne travaillent pas de manière apaisée. La reprise intense des contrôles, après les différents changements mis en place par le Stac ces derniers mois, ne risque pas d’améliorer la situation.
Mardi après-midi, alors qu’une vérificatrice contrôle le billet des usagers, une passagère en infraction lui tord le bras. L’agresseuse n’aurait pas apprécié d’être verbalisée. L’équipe du Stac intervient pour secourir sa collègue à l’arrêt du 8-Mai, à Creil. La victime est conduite à l’hôpital et neuf jours d’incapacité totale de travail lui sont prescrits.
La direction ne prendra pas de mesures particulières
Mercredi soir vers 20 heures, c’est encore une femme qui se fait agresser. Cette fois-ci, une conductrice. Plus tôt dans la journée, elle a eu une altercation verbale avec une femme accompagnée d’un enfant en bas âge. Lorsque la passagère monte dans le bus, par les portes arrière, celles-ci se referment sur l’enfant. La conductrice reçoit des menaces… qui seront exécutées le soir même. La sœur de la passagère vient la trouver et lui demande de descendre du bus, ce que la conductrice refuse. L’agresseuse vient alors à sa hauteur, lui arrache ses lunettes et la frappe au visage. Choquée, la conductrice est en arrêt jusqu’à lundi.
Dans les deux cas, une plainte individuelle et collective a été déposée. Les deux agresseuses ont été identifiées mais seule la première a été interpellée.
«Il n’y a pas de lien entre ces deux agressions . Par conséquent, aucune mesure particulière ne sera prise pour renforcer la sécurité des agents. », souligne Emmanuel Genlot, le directeur du Stacents. « Une baisse de la violence dans les bus a été observée depuis deux ans. Avant, on était à cent actes annuels; maintenant, nous en sommes à soixante », confie Emmanuel Genlot. Pour autant, les agents du Stac ne travaillent pas de manière apaisée. La reprise intense des contrôles, après les différents changements mis en place par le Stac ces derniers mois, ne risque pas d’améliorer la situation.
Le Parisien