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Un lâcher de ballons en mémoire de Kylian

 

le 25 juin 2012 à 17h17 , mis à jour le 25 juin 2012 à 17h33

Les cours ont repris au collège de Cleunay à Rennes, où un adolescent a trouvé la mort après une bagarre avec un autre collégien vendredi. Une cérémonie de recueillement y a eu lieu, avec une minute de silence et un lâcher de ballons.

 
Une cérémonie de recueillement a eu lieu le 25 juin, avec une minute de silence, et un lâcher de ballons, au collège de Cleunay à Rennes.

Les élèves ont repris lundi matin le chemin du collège de Cleunay à Rennes pour une journée de deuil, après la mort d'un de leurs camarades lors d'une bagarre avec un autre élève, vendredi dans la cour de récréation. En milieu d'après-midi, des centaines de ballons blancs se sont élevés dans le ciel au-dessus de l'établissement, symbolisant l'au revoir à Kylian, 13 ans, élève de cinquième et joueur de foot émérite. Toute la communauté éducative, les élèves et des habitants du quartier se sont réunis dans la cour, avec des chants, de la musique, des prises de parole des adultes et des enfants, et une minute de silence à 14h45. Présent sur place, le recteur de l'académie de Bretagne, Alexandre Steyer, avait demandé à tous les collèges et lycées de l'académie de respecter cette minute de silence. "Derrière l'immense souffrance de sa famille, c'est toute l'académie qui est endeuillée", a-t-il souligné.



Avant la cérémonie, les enfants avaient été accueillis soit dans leur classe avec leur professeur pour un cours adapté, soit dans une cellule d'écoute avec infirmiers, médecins et psychologues, selon les explications du recteur d'académie à la presse. "Ces moyens resteront en place" les prochains jours, en fonction des besoins, a indiqué Alexandre Steyer. Le recteur a par ailleurs précisé que les élèves de troisième passeraient les épreuves du brevet des collèges, jeudi et vendredi. Le collège doit "fonctionner normalement dans les jours qui viennent", "pour le bien de tous" et "pour le bien des élèves", a-t-il estimé. L'inspecteur d'académie Jean-Yves Bessol a expliqué qu'un "mur du souvenir, un mur de la mémoire", avait été mis en place dans le collège et que les élèves auraient aussi à leur disposition un cahier pour pouvoir s'exprimer sur le drame. "L'objectif est que les élèves puissent verbaliser" et "laisser une trace", a-t-il dit.

 

 

Le collégien mis en cause est un garçon de 16 ans. Il a été mis en examen pour "homicide volontaire sur mineur de 15 ans" et placé en détention dimanche en fin après-midi. Selon les déclarations de la plupart des témoins, il a serré le cou de la victime avec son bras replié. L'autopsie a montré que le décès de la victime résultait bien d'une "strangulation". L'altercation avait démarré dans les toilettes, avant de se poursuivre dans la cour où il y a eu échange de coups, suivis de cette strangulation.

Le garçon mis en examen est le fils de réfugiés tchétchènes. Un membre de la communauté tchétchène a exprimé dimanche leur incompréhension devant le drame, dépeignant le collégien comme un garçon "vraiment calme, respectueux, pas du tout agressif", arrivé en France "depuis deux ans et demi".

 Le procureur de la République avait pour sa part affirmé samedi que le garçon réalisait les conséquences de son geste et était "accablé". Son avocat, Mikael Goubin, a indiqué qu'il contesterait l'homicide volontaire, estimant qu'il n'y avait pas intention de tuer.

TF1 News

Commentaires

  • Ce lâcher de ballons et cette minute de silence, voilà deux actions parfaitement ridicules et qui n’ont aucun sens relativement à l’assassinat du petit Kylian. Ce qui est urgent, c’est de rétablir la discipline et l’autorité des maîtres dans les établissements d’enseignement ! Car c’est parce qu’il n’y a plus d’autorité, ni de discipline que de tels crimes peuvent être commis. Et ceux qui ne font rien pour essayer de les restaurer peuvent être considérés comme des complices de ces crimes.

  • Oh là c'est trop beau trop grand trop fort, trop sublime...!
    la cellule psychologique, les fleurs, la marche blanche mais en plus les ballons blancs!!!
    Et bientôt la légion d'honneur pour le jeune assassin pas du tout agressif qui a été accablé quand il a réalisé la conséquence de son geste !!!
    Que nous trouveront-ils la prochaine fois???

  • L'art et la manière de détourner l'affaire !

    "un mur de la mémoire" ! Et pourquoi pas un mur des lamentations!

  • "...une minute de silence et un lâcher de ballons."
    Ce n'est pas bien cher la vie d'un petit Français tué par un allogène !

  • @ téléphobe: pour la Caste immonde, c'est lui au fond le "coupable": pourquoi n'a-t-il pas baissé les yeux et rasé les murs ?

    Repose en paix, Killian, nous n'oublierons pas que tu étais fier.

  • Une telle mort que celle de Kylian appelle une dette et celle-ci ne sera pas effacee par quelques petits ballons qui sont rien de plus que des methodes bisounours pour calmer l'opinion.

    Lorsque je vois cela, je me dit que les francais (ce qu'il en reste) sont des donzelles effeminees qui meritent largement leur sort.Ca n'est pas le camps des saints mais plutot celui des saintes nitouches effarees par la violence. Riposter est un devoir lorsque nous sommes attaques et n'attendez pas que la garde des sceaux vous defendent, elle fait partie d'un autre camp.
    Vous vous croyez civilises pourtant vous devriez apprendre de vos bourreaux car eux, bien que moindre (pour l'instant) sont entendus.
    Defilez, demandez l'expulsion immediate de cette ordure et de sa famille et faites vous entendre, sortez en groupe de dix ou plus et n'hesitez pas a regarder dans les yeux ceux qui veulent vous dominer... Voila le language qui parle, qui a toujours parle. Les autres modeles ne vous offriront que l'asservissement a court ou moyen terme.

  • Le petit Breton Kilian a refusé de baisser les yeux devant une racaille allogène. Il est mort en Résistant !
    Qu'il repose en paix et qu'il reste dans nos souvenirs !

  • Ce petit savait-il qu'en se comportant en petit homme fier, comme tout petit homme de 13 ans l'est naturellement, il signait sa propre mort, car les grands l'avaient déjà trahi , car les grands avaient déjà choisi de baisser les yeux.
    Et pourtant ces grands il devait les admirer . il devait attendre tout d'eux , il devait vouloir qu'il soient fiers de lui, alors qu'ils n'avaient déjà plus de fierté.

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