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Mars - Curiosity: un robot bourré de technologie française

La ChemCam, un instrument d'analyse du sol martien installé sur le robot américain Curiosity qui s'est posé lundi sur Mars, a été mis au point par des scientifiques français. L'instrument fonctionne parfaitement.

"La ChemCam a été testée et elle marche", a déclaré Sylvestre Maurice, astronome à l'Observatoire Midi-Pyrénées et responsable de l'équipe qui a mis au point cet outil révolutionnaire d'exploration, fruit pour la partie française d'un partenariat entre l'Irap (Institut de recherche en astrophysique et planétologie) et le Centre national d'études spatiales (Cnes). L'astronome, présent au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena (Californie), où il va travailler pendant les trois premiers mois de la mission, a fait réaliser à la ChemCam une séquence de tests simples, qui avait déjà été menée avec succès pendant le vol.

Cocorico : la ChemCam est l'un des outils les plus importants de Curiosity et l'un des plus visibles, puisqu'elle trône en haut d'un mât fixé à l'avant du robot, lui donnant un petit air de cyclope. Après MARDI (Mars Descent Imager), la caméra qui a filmé avec succès toute la descente de Curiosity jusqu'à son atterrissage sur mars -et dont les images devraient être disponibles très vite- la ChemCam est le premier de la dizaine d'outils du robot à avoir été testée. Composée d'un laser, d'un télescope et d'une caméra, la ChemCam peut effectuer une première analyse des roches et des sols autour du robot Curiosity jusqu'à environ 9 mètres. Cela permettra aux scientifiques de choisir à distance les cibles les plus intéressantes et de diriger le robot vers elles pour des analyses plus approfondies.

Petit laboratoire embarqué

Si le calendrier d'essais est respecté, le premier tir de laser devrait être effectué "dans à peu près dix ou onze jours", précise M. Sylvestre. Après les trois premiers mois, la ChemCam sera en partie dirigée depuis la France par le Fimoc (French Instrument Mars Operation Centre), installée sur le site du Cnes à Toulouse.

Outre ces yeux robotisés, les Français ont également fourni à Curiosity le chromatographe du SAM-GC (Sample Analysis at Mars), un petit laboratoire embarqué de 30 kilos. Curiosity, un programme au budget de 2,5 milliards de dollars, a atterri avec succès sur Mars lundi avec pour mission de découvrir si l'environnement martien a pu être propice au développement de la vie.

Commentaires

  • Bravo à la Nasa et aux français qui ont contribué efficacement à la réalisation de cet engin. On peut dire que cette opération est la quintessence de notre civilisation et de notre culture de plus de 25 siècles : celle de l’Europe gréco-latine et chrétienne ! Elle résume l’ensemble de nos connaissances et de notre savoir faire, non seulement dans le domaine scientifique et technique, mais aussi dans le domaine des sciences humaines et de l’organisation du travail. Hélas, ce qui se passe en Europe met tout ceci en péril, et il est à craindre son prochain effondrement voire sa disparition.

  • Vu la distance et le coût astronomique d'une expédition sur Mars, il y a peu de chances qu'on y fasse des allers et retours pour quelque motif que ce soit.
    Ceci dit, ne faisons pas la fine bouche sur les prouesses technologiques, notamment françaises et européennes, mises en oeuvre sur cet engin ! L'intérêt, ce sera les retombées "civiles" pour la vie de tous les jours de ces trouvailles technologiques.

  • Oui, il faut saluer cet exploit prodigieux, toute cette intelligence et ce travail qui permet à notre Civilisation d'explorer l'univers!

    Exploration de Mars! Après la Lune!

    Comme ces JO de la dope semblent dérisoires à côté!

    C'est son intelligence, son génie qui sauvera l'Europe blanche!

    Merci pour votre très beau commentaire.

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