Un homme de 25 ans a été tué d'une rafale de Kalachnikov mercredi soir à Marseille. Selon les informations de LCI, la victime de la fusillade, connue des services de police, avait essayé il y a deux ans de tuer un probable rival dans des conditions identiques, mais avait échoué.
L'attaque a eu lieu mercredi soir peu après 23 heures au niveau du boulevard Casanova, dans le 14e arrondissement de Marseille. La cible des agresseurs : une Twingo noire dans laquelle circulait un couple - la femme étant au volant, l'homme assis dans le siège passager. Alors que le véhicule venait de s'arrêter à un feu rouge, les deux occupants d'une autre voiture ont ouvert le feu à courte distance sur le passager, le criblant de balles avec un fusil d'assaut de type Kalachnikov. Bilan : un mort.
L'homme, originaire des quartiers nord, était "connu des services de police pour différentes infractions", a indiqué le procureur de la République Jacques Dallest, qui s'est rendu sur les lieux en soirée. Selon une source proche de l'enquête, il s'agit de Walid Marzouki, notamment mis en cause dans des affaires liées au trafic de drogue. Quant à la conductrice, très choquée, elle "n'a été que très légèrement blessée par des éraflures. Il est miraculeux qu'elle ait survécu", a souligné Jacques Dallest. Une trentaine de douilles ont été retrouvées sur la scène du crime.
"La comptabilité macabre se poursuit"
Selon les informations de LCI, si la conductrice n'a été que blessée malgré la violence de la fusillade, c'est parce que les balles ont été tirées tout près de la victime : l'agresseur a apparemment vidé un chargeur entier de son arme alors que le canon de la Kalachnikov touchait pratiquement la vitre passager de la Twingo. Ce qui montre la détermination des assaillants... Or, toujours selon les informations de LCI, l'homme pris pour cible lors de cette agression, et déjà soupçonné dans des braquages, aurait lui-même tenté, il y a deux ans, de tuer un individu qui pourrait avoir été un rival dans un trafic de drogue. Mais cette attaque avait échoué. A la suite de quoi l'homme avait été arrêté, puis s'était échappé, avant d'être arrêté de nouveau ; il était en attente d'un procès lorsqu'il a été abattu mercredi soir.
Outre le procureur de la République de Marseille, le préfet de police Alain Gardère, le directeur interrégional de la police judiciaire Roland Gauze et le directeur départemental adjoint à la Sécurité publique, Jean-François Illy, se sont rendus sur les lieux. L'enquête a été confiée par le parquet de Marseille à la brigade criminelle de la police judiciaire, déjà en charge de plusieurs affaires du même type.
"La comptabilité macabre se poursuit", a déploré le procureur, rappelant qu'il s'agissait du 14e mort dans un règlement de comptes depuis le début de l'année dans la cité phocéenne et du 19e sur l'ensemble de la région. C'est le deuxième au mois d'août, après le décès samedi soir à l'hôpital d'un jeune homme âgé de 25 ans, Benamar Hamidi, grièvement blessé par balles dans les quartiers sud. Condamné à six ans de prison pour association de malfaiteurs et vols avec violence, il était sorti en juillet de la prison de Tarascon.
TF1 News - 30/08/12
Commentaires
Le bon côté de la "chose " c'est qu'ils se foutent mutuellement la pétoche, le délit de faciès les accompagne, le trouillomètre à zéro.
Pour voir, simplement pour voir, il faudrait gonfler un cornet en papier et le faire péter dans ses mains, rien que pour voir.
Et une crapule en moins, une ! Olé !
...bien sûr, comme toutes les autres crapules qui grouillent à Marseille et ailleurs, celle-ci était "bien connue des services de police"; ça nous fait une belle jambe !
Ce pays sombre dans l'anarchie !
ainsi que le disait un commentateur : " ACCIDENT DU TRAVAIL D UN ...PAUVRE FRANCAIS " !!. GAUTHIER MICHEL
attendez
bien sûr la probabilité que le journaliste ne sache pas écrire et forte mais tout de même... il me semble bien avoir lu :
le gars avait tiré à l'arme de guerre sur un rival, arreté il s'est échappé et là : il était en liberté en attente d'un procès.
Et si l'agresseur s'était simplement trouvé dans la nécessité de se substituer à CETTE FARCE judiciaire ?
@ Dia, c'est possible, mais le tueur exécutait vraisemblablement un contrat. On lui dit de liquider untel et il le fait "bien". C'est un spécialiste, un tueur à gages. Ils font ça à deux, l'un conduit, l'autre tire.
Il est possible surtout qu'on ait voulu empêcher Walid Marzouki de parler à son procès. Car il n'y a pas que les gangs des cités qui doivent profiter de cet énorme trafic de drogue: il y a aussi ceux qui ferment les yeux depuis des années... Le trafic de stupéfiants n'est pas une nouveauté, comme semblent le découvrir les médias.!
(pour info)
Marseille : le tueur solitaire frappe à nouveau dans les quartiers sud .
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-le-tueur-solitaire-frappe-a-nouveau-dans-les-quartiers-sud
Merci, méduse, pour ce lien.