Battu par l'un de ses élèves mardi, l'enseignant de 36 ans souhaite discuter avec le ministre de l'Education des enjeux de l'école, à la lumière de son incident.
Il est "totalement indemne" physiquement mais "très amer" moralement. Le professeur de Bordeaux, agressé mardi par un de ses élèves, a indiqué jeudi qu'il allait solliciter un entretien "constructif et courtois" avec le ministre de l'Education, Vincent Peillon, pour discuter des enjeux de l'école, à la lumière de son incident.
Selon le jeune homme de 36 ans prénommé Christophe, son agression est due essentiellement à un "raidissement" momentané de son élève, en proie à des difficultés familiales et personnelles. "Il ne m'a pas cassé la gueule, mais il m'a brisé le coeur", a déclaré l'enseignant, qui dit éprouver un "sentiment de trahison" de la part d'un élève qu'il apprécie particulièrement, et qui en plusieurs occasions par le passé l'avait même aidé à "tenir la classe".
"Je ne suis pas de nature à me laisser abattre"
L'enseignant d'histoire-géographie et lettres, au lycée professionnel Trégey de Bordeaux, a reçu plusieurs claques et coups de poings, ainsi qu'un coup de tête, de la part d'un élève de 18 ans, après une altercation lors d'un cours. (Lire : un professeur roué de coups par un élève). L'élève a été interpellé et doit faire l'objet d'une comparution dans les prochains mois devant le tribunal correctionnel pour "violences sur personne chargée d'une mission de service public et dégradations".
Le désaccord entre l'élève et l'enseignant est intervenu au détour d'une référence au système politique du Maroc, dont la famille de l'élève est originaire, lors d'un cours sur le "fait religieux en France depuis 1880". Mais, assure Christophe X., "cela a éclaté sur cela, cela aurait pu éclater sur n'importe quoi d'autre", tant il avait senti son élève "plus tendu, plus susceptible, plus agressif" ce jour-là. Le détonateur, selon l'enseignant, est lorsqu'il a indiqué à l'élève qu'il saisirait ses parents. Le professeur a dit avoir revu son élève à l'issue de la garde-à-vue de ce dernier, et lorsque celui-ci lui a présenté ses excuses, il a eu "l'impression de voir Dr Jekyll et M. Hyde" par rapport à l'agresseur.
Pour autant, l'enseignant a indiqué ne vouloir "ni minimiser, ni exagérer" l'importance du sujet du cours, c'est-à-dire le fait religieux. Cela renvoie selon lui à des "problématiques complexes": "la croyance et le savoir", "l'autorité", la "laïcité" à l'école, qu'il souhaiterait aborder avec le ministre, et provoquer si possible un débat, a-t-il ajouté. "Je ne suis pas de nature à me laisser abattre", a-t-il dit, affirmant aussi vouloir "éviter à tout prix une récupération politique" de son incident.
TF1 News - 13/09/12
Commentaires
Bah! Un enseignant qui fait de la psychologie de bazar pour ...comprendre son malheureux agresseur ! Il est sur la bonne voie! Surtout ne pas porter plainte et pas de récupération politique !!!
Débattons! Des bâtons!
Glosons!
Psychanalysons!
Et vogue l'éduc nat !
Je lui souhaite d'autres cassages de gueule, parce que manifestement ce prof-bobo n'a rien compris ! C'est le syndrome de Stockholm...qu'on peut constater à grande échelle dans la France de l'UMPS. Qu'il continue de s'interroger sur "les problématiques complexes"(SIC) et de tenter de "susciter des débats" (SIC) !
@ dirk: quel c.., ce type! Mais si, c'est un problème avec le Maroc et l'islam! Il a osé toucher au sujet! Et l'autre a cogné dur!
C'est Winston Smith (1984)qui en redemande!
ce prof est indécrottable dans son idéologie libertaire, mais il a échappé belle ,l,autre lui a juste brisé le coeur et pas le Cul.
pauvre homme , il va pouvoir s,épancher sur l,épaule de son ministre de tutelle.
salutations.