PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé vendredi soir avoir dissous la Brigade anti-criminalité (Bac) de jour de la division de police Nord de Marseille, après la mise en examen de plusieurs de ses policiers.
Douze fonctionnaires de police ont été mis en examen pour vol et extorsion en bande organisée et détention, acquisition, transport, cession de stupéfiants, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Sept ont été écroués dans divers établissements pénitentiaires de la région, et les cinq autres, également déférés vendredi devant deux juges d'instruction, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer leurs fonctions.
Les peines encourues peuvent atteindre vingt ans de réclusion.
Le directeur général de la police nationale a immédiatement suspendu les policiers mis en cause, précise le communiqué.
"Les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont d'une exceptionnelle gravité", commente Manuel Valls dans son communiqué qui précise que les différentes Bac de Marseille vont être réorganisées.
Le ministre avait déclaré dans la journée qu'il serait "extrêmement sévère" avec "ceux qui salissent la police et la République".
Le procureur de Marseille Jacques Dallest a parlé de "gangrène (...) qui a touché ce service" lors d'une conférence de presse dans la journée.
Manuel Valls annonce qu'il se rendra vendredi prochain à Marseille.
François Revilla, Danielle Rouquié et Jean-François Rosnoblet pour le service français
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Commentaires
Valls étant franc-mac, il ne peut pas inspirer la moindre confiance, bien au contraire.
Serait-ce un noyage de poisson ? à suivre...
@ turigol: certainement un noyage de gros poissons bien pourris, dont on ne saura jamais les noms...
Il pleut sans doute sur le temple...
Ces policiers ne sont pas encore jugés, ils sont donc "présumés" coupables ?
A suivre, en effet...
Encore une gesticulation aux lourdes conséquences : qui va assurer la sécurité dans Marseille ? Ce n’est pas la police ordinaire, bien incapable d’assurer l’ordre le plus élémentaire !
plus facile de dissoudre un contingent de flics qui abattent un travail dans des conditions difficiles , et d,étre d,une extréme sévérité pour réprimer des dérives , que de le faire avec la voyoucratie petite et grande!!
mieux vaut que se soit des dealers qui soient rackettés , que d,honnétes citoyens qui gagnent péniblement leur vie!!
de toute façon on survit dans un monde gangréné par la pourriture!!
salutations.
@ parvus: les dealers craignaient encore un peu la BAC Nord à Marseille, mais maintenant ils sont bien tranquilles pour faire leur sale trafic! Le ministre leur a fait un sacré fleur, tout en salissant TOUS les policiers (or, tous ne sont des ripoux): d'une pierre deux coups!
Quelle pourriture, comme vous dites!
Finalement le grand déplacement de ministres le mois dernier à Marseille n'aura servi qu'à faire arrêter les policiers!
On continue à vivre dans un monde de fous.