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Sommet de la francophonie : partout défendre et promouvoir le français !

Posté par le 13 octobre 2012

 

Communiqué de Florian Philippot, vice-président du Front National

Le XIVe sommet de la francophonie doit être l’occasion pour la France d’impulser une nouvelle politique de défense et de promotion du français.

Depuis de trop nombreuses années, les autorités françaises se désintéressent complètement de notre langue nationale.

Au fur et à mesure que l’anglo-américain avançait, les gouvernements semblaient reculer, comme résignés et battus d’avance.

Le paroxysme de cette politique d’abandon du français a été atteint sous Nicolas Sarkozy, un président qui déjà à titre personnel ne faisait aucun effort dans son expression publique pour respecter notre langue, et qui était de surcroît trop fasciné par le modèle anglo-saxon pour daigner s’occuper de la francophonie.

Le français est pourtant un combat de tous les jours. Notre langue est universelle, elle est un bien précieux, notre joyau, la base d’une immense culture et d’une civilisation qui produit le meilleur. Elle est aussi un outil redoutable d’influence et de rayonnement partout dans le monde.

Il est donc temps de reprendre le combat de la francophonie, de cesser de réduire comme peau de chagrin les organismes chargés de la diffusion mondiale de notre langue. En France, le terrain perdu par notre langue doit être repris, au moyen de la loi s’il le faut.

Commentaires

  • Pour défendre le Français, il faut commencer par réformer les Français de France, et au lieu de les empester par l'anglais, langue mondialiste jusqu'à la nausée, faire étudier à nos chères têtes blondes le Latin et le Grec , afin qu'ils acquièrent du vocabulaire en abondance, et de la logique, chose totalement détruites et volontairement méprisées par les Julesferrystes, ces salopards de première.
    En comparant le ( les) niveau (x) de la Laïque ( au sens pourri du terme) avec le (les )niveau (x) avec celui des écoles Catholiques Hors-contrat et non subventionnées même si les parents paient leurs impôts ( où sont inclus la scolarité, pourtant), on ne peut que constater la différence abyssale entre les deux systèmes, la Vérité est que l'intelligence est respectée et formée chez ces derniers, alors que l'autre, celle de la Gueuse, empuantit par dialectique maçonnique, les intelligences et les âmes dans défense de nos enfants.
    Il y a donc mille façon d'être un grand criminel.

  • Très bon communiqué de Philippot. Hélas, pour hollande, la francophonie n’est que le prétexte de cracher sur la France, les Français et son histoire en ne racontant que des mensonges et des calomnies sur la colonisation française, laquelle fut en réalité une grande œuvre civilisatrice !

  • La francophonie n est que le faux nez utilisé par nos gouvernants pour masquer l outrageuse soumission a la langue de l "Empire". La loi Toubon de fev. 1994 qui renforcait l article 2 de la Constitution "la langue de la république est le francais". est passée completement a la trappe. Nouvel exemple tout récent entre mille : les employés d Air France viennent de perdre un proces en appel suite a la décision de la Direction d imposer, en France, l anglais comme langue de travail.
    Les conséquences du délittement de notre langue sont insoupconnées et incalculables (voir le cycle d ouvrages de C.X Durand "La nouvelle guerre contre l intelligenge" - La manipulation mentale par la destruction des langues -). L enseignement du francais n occupe plus qu une place infime dans les programmes de l Education Nationale, la dictée est un exercice rare et moqué. La connaissance du vocabulaire a été réduite de moitié en 30 ans, nos ados s expriment au maximum avec 1 500 mots (contre 9000 mots connus pour un bachelier des années 60).
    La langue est l outil de la pensée et de la réflexion, étayée par une grammaire et une syntaxe précises, assortie d un vaste lexique, elle atteint une richesse et une précision considérable indispensable a l articulation d un raisonnement complexe (coordination et subordination associées a la concordance des temps) qui échappe totalement a la plupart des bacheliers.
    Cette maitrise n est possible en tous cas, que dans la langue maternelle a de rares exceptions pres. L "obligation" qui est faite d utiliser l anglais paralyse ainsi d emblée la créativité du locuteur ou du chercheur lequel ne peut plus s appuyer sur les structures de réflexion intégrées dans l inconscient depuis le jeune age, son énergie étant mobilisée par l exercice de transposition de systemes mentaux (outre la traduction pure).

    On a compris a qui profite le crime ... ca n est certes pas la fade "francophonie" de facade qui soulevera ce lievre la !

  • @ Décée: merci pour ce remarquable commentaire, qui est une contribution à la ligne du blog: je suis entièrement de votre avis!

    Notre langue est sans cesse bafouée, trahie, appauvrie sciemment! Elle devient une langue secondaire! Un dialecte utilisé dans l'Hexagone...
    Plus de chansons en français... par exemple...
    Comme si le français leur faisait honte ou faisait ringard!

    Il ne s'agit pas de baragouiner le français, mais de le parler et de l'écrire correctement! Ce qui n'est plus qu'une rare exception!
    Alors parler de "francophonie"... quelle sinistre blague!

  • La loi Toubon qu'évoque Décée était en effet excellente et s'inscrivait dans la droite ligne historique de l'Ordonnance de Villers- Cotterêts édictée par le roi François Ier.
    Je me demande comment sont éditées aujourd'hui les grandes oeuvres classiques, par exemple : y a -t-il en bas de page,la "traduction" de chaque mot ? Comment enseigne-t-on Corneille ? Au fait, enseigne-t-on encore (au lycée) Polyeucte,Cinna ?

    Quand on sait que la dissertation au CAPES de Lettres (modernes) révèle des copies à faire hurler un bon élève de terminale tant les fautes de syntaxe, grammaire,orthographe et l'indigence des arguments et de la culture ...littéraire(!) sont légion! Et ne parlons même pas du "plan"ou plus ...intéressant des contresens et faux-sens à propos du sujet posé ! La pénurie de candidats et les matières annexes font que le dit-candidat finira bien certifié et donc enseignera dans des classes de lycée (et collège). Les prépas sont pour l'instant encore protégées grâce au recrutement d'agrégés mais, tout le monde n'a pas envie (ou besoin) d'aller en prépa. C'est donc bien une génération entière qui réussira dans ses études supérieures avec une carence de culture et de langage qui ne sera jamais plus sanctionnée.
    Alors, d'accord avec vous,chère Gaëlle, la francophonie, quelle blague !
    Excellent commentaire de Décée,en effet!

  • Merci, chère tania. Il n'y a, je crois, rien à ajouter à votre commentaire!

  • La soumission politique économique et culturelle a commencé dès 1815, dès le congrès de Vienne, elle est post révolutionnaire et conséquente à cette révolution. Il faut inclure le déclin de la langue dans ce processus. La suprématie linguistique traduit ni plus ni moins la prédominance politico-militaire d’un pays. La république française a choisi la subordination inconditionnelle .à la puissance anglo-saxonne.

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