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Le discret soutien de Valérie Trierweiler à Florence Cassez...

Il y a longtemps que l’on n’avait pas reparlé de Florence Cassez. Depuis que la Cour suprême du Mexique, en mars, s’était déclarée dans l’incapacité de prendre une décision sur le cas de la Française, renvoyant son rapport aux calendes grecques.

Incarcérée en décembre 2005, Florence Cassez purge une peine de soixante ans de prison pour une participation à des enlèvements — qu’elle a toujours niés — aux côtés de son ancien compagnon, Israel Vallarta.

Alors que en avait fait une affaire nationale, jusqu’à fâcher le Mexique, l’Elysée a décidé cette fois d’agir de plus façon plus discrète. Depuis son élection, a reçu les parents de la Française de 37 ans et lui a téléphoné plusieurs fois en prison. Récemment, c’est Valérie Trierweiler qui a pris le relais. Selon nos informations, la première dame a expédié, il y a quelques jours, un colis rempli de livres, de produits de beauté et de chocolats à la prisonnière. Et compte faire de même tous les mois jusqu’à son éventuelle libération. « C’est un geste précieux que Florence a beaucoup apprécié, confirme Jean-Luc Romero, élu apparenté de la région Ile-de-France et président de son comité de soutien. L’appui de l’Elysée, c’est important. Cela montre que la France est toujours derrière elle, qu’on ne la laisse pas tomber. Elle est passée par des moments difficiles ces derniers temps. »

Hollande doit recevoir son homologue mexicain mi-octobre

Le colis a été envoyé par la valise diplomatique et remis vendredi à Florence Cassez par un membre de l’ambassade de France à Mexico et un représentant du consulat. Mais échaudé par les échecs à répétition dans ce dossier, Paris avance prudemment et laisse la justice mexicaine travailler. « Toute nouvelle tentative de pression serait mal vécue. Il faut avancer à pas de loup », admet un diplomate qui suit l’affaire depuis des années. « Hollande nous a demandé quelle était la meilleure façon de s’y prendre pour éviter ce qui pourrait être considéré comme une provocation. On a retenu la leçon », renchérit Jean-Luc Romero, qui accompagnait le chef de l’Etat au G20 de Mexico en juin.

Même si la date ne figure pas encore à l’agenda officiel, le président français doit recevoir son homologue, Enrique Pena Nieto, à l’Elysée le 17 octobre. Un déjeuner entre Valérie Trierweiler et son épouse, Angelica Rivera, une ex-actrice de telenovela, est également au programme. Certainement l’occasion d’aborder une nouvelle fois l’épineux dossier qui a envenimé les relations entre les deux pays. Car l’arrivée au pouvoir de Pena Nieto (élu en juin mais qui prendra seulement ses fonctions le 1er décembre, selon le délai imposé par la Constitution mexicaine) suscite l’espoir dans le camp français. « Son prédécesseur, Felipe Calderon, s’était braqué. Nul doute qu’il a pesé sur le cours de la justice. Le nouveau président, lui, n’a jusqu’ici envoyé aucun signal négatif », commente-t-on à Paris.

Aujourd’hui, la balle est à nouveau dans le camp de la justice mexicaine. Une magistrate doit terminer son rapport sur lequel se prononceront les membres de la Cour suprême. Toutes les hypothèses sont sur la table, d’une confirmation de la condamnation à une relaxe pure et simple en passant par un nouveau procès. Si aucune date n’est fixée pour ce nouvel examen de passage, son entourage espère qu’il surviendra dans quelques mois (lire ci-dessous). Emprisonnée depuis bientôt sept ans, Florence Cassez doit encore s’armer de patience.


 

Le Parisien - 08/10/12

Commentaires

  • Ils se tiennent bien les coudes tous ces gauchistes mondialistes ! C’est ça le changement : on soutient les mêmes criminels !

  • Manifestement , Cassez a une particularité que tout le monde n' a pas, cela se confirme !

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