La journaliste avait été évincée de l'audiovisuel public en raison de cette relation rendue publique en 2010.
Un SMS à l'Agence France Presse (AFP) pour annoncer une rupture. C'est la méthode utilisée dimanche par la journaliste Audrey Pulvar pour rendre public la fin de sa relation avec le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
«La journaliste Audrey Pulvar annonce la fin de sa relation avec Monsieur Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et poursuivra tout auteur d'atteinte à sa vie privée ou à celle de ses proches», a écrit la directrice du magazine Les Inrockuptibles à l'AFP, tout en se refusant à tout autre commentaire.
Sa relation avec le député socialiste, devenu ministre depuis la victoire de François Hollande à l'Élysée, avait été rendue publique début 2010. Pulvar avait alors balayé les questions sur son impartialité. «Que ce soit sur i-Télé ou sur France Inter, si j'instrumentalisais l'antenne à des fins politiques, ça se verrait assez vite», s'était-elle défendue.
Mais pour le grand public, leur histoire a surtout été ponctuée par ses mises en retrait successives de différentes rédactions. Tout commence avec l'annonce de la candidature d'Arnaud Montebourg à la primaire de son parti, en novembre 2010. I-Télé, l'employeur à l'époque de la journaliste, la prive de son émission, «Audrey Pulvar Soir», diffusée de 19 heures à 20 heures, pour éviter «une confusion des genres préjudiciables». Pas de changement en revanche pour le 6-7 de France Inter qu'elle continue alors d'animer, excepté l'entretien d'actualité diffusé à 7h52 et confié depuis à sa consœur Pascale Clark.
Son impartialité mise en cause
L'affaire se corse un an plus tard pour la journaliste, lorsqu'Arnaud Montebourg termine troisième homme de la primaire socialiste. Si elle continue d'exercer à France 2 (chroniqueuse d'«On n'est pas couché») et sur France Inter, les critiques sur son impartialité sont de plus en plus acerbes. Notamment depuis qu'elle s'est affichée au côté d'Arnaud Montebourg le soir du premier tour de la primaire PS.
Cible d'attaques à répétition sur son rôle de journaliste pendant toute la campagne présidentielle, Audrey Pulvar doit finalement renoncer à ses deux postes dans l'audiovisuel public lors de l'entrée de son compagnon au gouvernement, en mai dernier. Elle rebondit en juillet à la tête du journal Les Inrockuptibles, propriété du banquier d'affaires Matthieu Pigasse.
À 40 ans, elle anime aussi depuis un peu plus d'un mois, avec entre autres Laurence Ferrari et Roselyne Bachelot, le talk-show à l'américaine «Le Grand 8» sur la nouvelle chaîne D8. Au cours d'une émission en octobre dernier, elle avait cité Arnaud Montebourg comme possible premier ministre.
Le Figaro - 18/11/12
Commentaires
Le ministre du redressement improductif saura maintenant que si le soir venu il se sent pompé,ce sera uniquement par son travail au ministére.
"Mariage pour tous " ?...
La Martinique nique nique...
Son redressement se faisant trop attendre et restant improductif, elle en a eu marre ! Et elle s’est cassée !
@ abad: je crois que c'est ça! °)°