Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La majorité de la planète demande à Israël d’évacuer le Golan

 

Un malheur (diplomatique) arrivant rarement seul, Israël, après la claque historique de la reconnaissance de la Palestine comme État observateur à l’ONU, acquise à une large majorité de l’Assemblée générale des Nations unies, vient d’être sommé par cette même AG de l’ONU de se conformer enfin à certaines décisions politiques et symboliques majeures : renoncer à Jérusalem comme capitale de l’État hébreu, et annuler ou renoncer à « toutes les mesures et dispositions législatives et administratives prise par Israël, puissance occupante, qui ont modifié ou visaient à modifier le caractère et le statut de la ville sainte de Jérusalem » , mesures « nulles et non avenues » pour la majorité des nations représentées à l’ONU.

C’est clair autant que sévère, et Israël peut mesurer le « chemin parcouru » par son image dans l’opinion internationale depuis les temps lointains – et heureux pour lui – de la guerre des Six jours. Et l’AG de l’ONU ne s’arrête pas là, demandant au pays de Peres et Netanyahu d’évacuer sans tarder les hauteurs du plateau du Golan, territoire syrien occupé, puis carrément annexé (1981) par Israël à la faveur de la guerre de 1967, et violemment disputé encore lors de la guerre dite du « Kippour » en 1973.

Territoire stratégique tant d’un point de vue militaire qu’économique (hydrographique pour être plus précis, Israël assurant un tiers de son alimentation en eau depuis le plateau), le Golan est, depuis, l’Alsace-Lorraine de la Syrie, une terre irrédente, dont une partie est devenue un no man’s land surveillé par des casques bleus. Qui n’empêchent pas des allées et venues de combattants rebelles dans ce secteur : la riposte des force syriennes, dans le secteur de la ville morte de Quneitra, a d’ailleurs entraîné de récents échanges de tirs avec Tsahal

Que l’AG de l’ONU, dans le contexte syrien que l’on connaît, reprenne une revendication fondamentale de la Syrie – et la Syrie légale, c’est toujours, pour une majorité de la planète, celle de Bachar al-Assad – est une nouvelle démonstration de l’isolement de l’État hébreu, et de son protecteur américain. Au fait, le Qatar et l’Arabie séoudite ont-ils soutenu cette – légitime – cause arabe ?

E&R

Commentaires

  • "Ce qui est à moi est à moi, et ce qui est à toi est négociable"
    Une devise qui pourrait être J8ve ! Ils ne lâcheront jamais le Golan et poursuivront cyniquement les implantations de colonies en Cisjordanie jusqu'à ce que la totalité du pays soit J8ve. La responsabilité des US est écrasante dans cette situation explosive. Ce sont eux les principaux responsables de la "khazarisation" de la terre palestinienne.

Les commentaires sont fermés.