Gérard Longuet et Gilbert Collard ont été assignés par des associations pour injure publique pour le bras d'honneur qu'ils avaient fait en réponse à une demande du gouvernement algérien exigeant que la France reconnaisse les "crimes" du colonialisme, selon un avocat.
Gérard Longuet et Gilbert Collard ont été assignés par des associations pour injure publique pour le bras d'honneur qu'ils avaient fait en réponse à une demande du gouvernement algérien exigeant que la France reconnaisse les "crimes" du colonialisme, selon un avocat. L'ancien ministre de la Défense Gérard Longuet avait effectué ce geste le 30 octobre pendant le générique de fin d'une émission politique de Public Sénat. Alors que le son était coupé mais pas l'image, il réagissait à la question hors antenne d'une journaliste sur la demande du ministre algérien des Anciens combattants, exprimée l'après-midi même, pour "une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français".
Ce bras d'honneur, assumé ensuite par le sénateur de la Meuse, avait été réédité le 1er novembre à l'antenne par le député FN Gilbert Collard sur le même thème et sur LCI. Deux associations, le Rassemblement démocratique algérien pour la paix et le progrès (RDAP) et l'Organisation arabe unie (OAU), et un de leurs dirigeants, Saada Zaoui, de nationalité algérienne, ont décidé de citer les deux hommes politiques devant la 17e chambre du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris, a indiqué l'avocat des associations, Me Anthony Bem. Le bras d'honneur est "un acte de mépris injurieux envers les personnes d'origine et/ou de nationalité algérienne", indique la citation.
Les deux associations demandent au tribunal de condamner MM. Longuet et Collard à 50.000 euros de dommages et intérêt chacun. M. Zaoui réclame 20.000 euros. Contacté par l'AFP, M. Longuet a estimé que l'accusation d'injure publique à son encontre n'était pas caractérisée en droit, d'une part car son geste
n'était pas public mais commis pendant le générique, de l'autre car il ne visait personne nommément. "Mon geste ne s'adressait ni aux Algériens ni au ministre mais à l'idée qu'on puisse trancher l'histoire par des formules expiatoires de culpabilité collective et intemporelle", a-t-il dit
Interrogé par l'AFP, M. Collard a répondu qu'il irait "s'expliquer devant le tribunal avec infiniment de respect". "Aucune association ne me rendra manchot", a-il ajouté.
TF1 News - 14.12.12
Commentaires
Les dites associations devront être traduites en justice pour crimes, viols, vols, agressions, incendies de voitures et tout le reste.
D'autre part un bras d'honneur a moins tué que les égorgeurs du FLN dont nous attendons toujours les actes de repentance devant les atrocités commises dans l'Algérie Française.
Saada Zaoui, on te dit R'LA .
Il était étonnant qu’on ne traine pas en justice ceux qui remettent les Algériens à leur place : les officines habituelles veillent au grain. Cela fait belle lurette que nous ne sommes plus libres chez nous !
j,espére que ces deux assocs seront déboutés!!
salutations.