« Il n’y aura pas de repentance. Je ne viens pas ici, puisque ça n’est ni ce qui m’est demandé, ni ce que je veux faire, pour faire repentance ou excuse« .
Heureusement que nous avons payé pour savoir, depuis 6 mois, qu’il ne faut pas faire confiance à Hollande :
En effet, nous lisons ceci : « Je reconnais ici les souffrances que le système colonial français a infligées au peuple algérien », a déclaré le président français dans un discours devant le Parlement algérien.
Certes, Hollande connaît sans doute mal le poids des mots ; certes sa pensée, sans doute mal servie par une élocution laborieuse indigne d’un chef d’Etat est chaotique et peu synthétique, certes, sa culture semble minimaliste, mais quand même… A-t-il vraiment eu le front de postuler à la magistrature suprême en connaissant ses limites, pour ne pas parler de son impéritie ?
Parce que, tout de même, reconnaître les souffrances que le système colonial français aurait (je dis bien « aurait »…) infligées au peuple algérien et prétendre qu’il n’y a pas repentance… Ce n’est plus de la langue de bois, c’est du mensonge avéré.
C’est que se repentir, c’est ressentir du regret pour une chose commise. Or, quand Hollande affirme, dans une interview donnée à Alger, qu’en tant que Président » j’engage la France, ma parole c’est la France, elle engage tous les Français » et qu’il parle « du système colonial FRANÇAIS qui a pendant 130 ans opprimé un peuple » il s’agit bien de regrets émis, au nom des Français, au nom de la France, sur le passé de notre pays. Il s’agit bien de repentance. Et ses dérisoires et piteux efforts de rhétorique pour nous faire croire que nous ne pourrions pas être coupables puisque pas nés, pour la majeure partie des Français, au moment de la guerre d’Algérie, on s’en étouffe.
Non seulement Hollande est un traître, un usurpateur parce qu’un tel traître à la patrie ne peut nous représenter mais en plus il nous dénie le droit de nous sentir français, de nous sentir les héritiers de notre nation, de son histoire et donc le droit d’être et concernés et fiers du passé de notre pays.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZCq_2d8iDF0
Cruel aveu, impardonnable. Mais logique pour ces « socialistes » qui sont internationalistes avant tout.
Et bien entendu Hollande va jusqu’au bout de la préférence étrangère et du mensonge délibéré.
« Nous devons maîtriser les flux migratoires« , « Nous allons rester dans l’accord de 1968« (1).
Puis… « nous ne devons pas faire de la demande d’un visa un parcours d’obstacles, ou pire encore une humiliation, au contraire nous avons besoin que se poursuivent et même s’amplifient les allers-retours des étudiants, des entrepreneurs, des artistes, des familles, bref tous ceux qui animent la relation» entre la France et l’Algérie. Nous allons rester dans l’accord de 1968, mais nous prendrons toutes les mesures nécessaire pour accueillir mieux les demandeurs de visa et pour que les documents soient délivrés plus vite par nos consulats. Ce qui est insupportable, c’est d’attendre trop longtemps ou ne pas pouvoir, pour de brefs séjours, avoir le visa qui permet juste de faire un spectacle, un film ou une recherche de stage »
Bref on ne va rien changer au texte mais on va tout changer dans la réalité et on va cesser de respecter un contrat qui n’est pas assez avantageux pour l’Algérie. Mensonges, mensonges, mensonges. Hollande est un menteur éhonté.
Il est vrai que l’idée de ces milliers d’Algériens qui demandent chaque semaine un visa pour aller assister à un spectacle de l’Opéra Bastille et ont un mal fou à l’obtenir dans les temps est insupportable… Et je n’ose penser à tous ceux qui voudraient prendre l’avion pour assister à une avant-première de Kassovitz et en sont empêchés par une bureaucratie tatillonne voyant en eux des clandestins désireux de quitter leur beau pays décolonisé…
D’ailleurs on a les larmes aux yeux quand on entend les mots attendris de Hollande pour parler des « jeunes »…
Pas question bien entendu de nos jeunes, qui cherchent désespérément un emploi. Non, « nous devons avoir des relations plus fortes sur le plan économique je pense à toute cette jeunesse ici en Algérie qui attend un emploi ». Quant à la jeunesse française, à nouveau, celle qui intéresse Hollande c’est celle d’origine étrangère : » La jeunesse française qui est pleinement française quelle que soit son origine, c’est une chance pour la France et nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas discrimination« .
Tout le monde a compris, la discrimination positive est de saison pour nos gouvernants et la discrimination de fait pour les nôtres, Hollande s’en tamponne le coquillard. Tant pis pour les Français d’origine, soumis, dorénavant, à la concurrence déloyale des Chances pour la France qui sont prioritaires, de plus en plus, partout, au nom d’une discrimination positive qui instaure dans notre pays l’inégalité de fait des Français d’origine.
On savait que le voyage de Hollande serait une honte pour la France. On s’y attendait. On ne peut, néanmoins, y rester indifférent.
Ce triste sire va-t-il vraiment rester au pouvoir et nous faire honte jusqu’en 2017 ?
Christine Tasin
(1) Lors de l’accession de l’Algérie à l’indépendance, les Accord d’Evian reconnaissaient aux Algériens la liberté de circulation entre l’Algérie et la France ainsi que le principe de l’égalité des droits sociaux et économiques avec les citoyens français. Cet accord établissait l’obligation pour les Algériens de présenter un passeport aux frontières, mais sans la contrainte du visa. Un titre de séjour particulier était créé portant le nom de « certificat de résidence« .
Les deux avenants des 22 décembre 1985 et 28 septembre 1994 conclus par la suite par les deux pays ont de manière générale eu pour objet de tenir compte des modifications du contexte migratoire, de rapprocher la situation des Algériens de celle des autres nationalités, sans toutefois que ce rapprochement soit total.
RIPOSTE LAÏQUE
Commentaires
> > > > > > > > > Pierre-Jean Vaillard :(Sète, 12 mars 1918 - 17 février 1988)
"Fellagha"
Quand ma pensée s'en va vers l'Afrique du Nord
Je me sens, tout d'un coup, bourrelé de remords
Que l'Algérie soit une province française,
C'est évident, bien sûr, bien qu'à tous ça ne plaise
Que des hommes aient fait d'un bled qui n'était rien,
Ce beau pays algérien
Nul ne peut dire le contraire..
Seulement, ces temps-ci, il faut compter, là bas,
Avec un mécontent, un certain fellagha.
Et, petit fellagha, c'est à toi que je pense
En voyant ta rancune à l'égard de la France.
J'ai beaucoup réfléchi et ma méditation
Me décide à venir te demander pardon.
Oui, pardon, Fellagha, pardon pour mon grand-père
Qui vint tracer des routes et labourer la terre.
Il est tombé chez toi, il a tout chamboulé.
Où poussaient des cailloux, il a foutu du blé
Et, mettant après cela le comble de l'ignoble,
Où poussaient des cailloux il a fait un vignoble
Pardon, cher petit Fellagha,
Oh, pardon de tous ces dégâts.
Et mon affreux grand-père (il faut qu'on le confesse)
N'était pas seul de son espèce.
Ces autres scélérats ont bâti des cités
Ils ont installé l'eau et l'électricité.
Et tu n'en voulais pas, c'est la claire évidence
Puisque avant qu'arrive la France
Tu n'avais, en dehors de la Casbah d'Alger,
Que la tente ou bien le gourbi pour te loger.
Et tu t'éclairais à l'huile
Nos maisons, bien sûr, c'était la tuile.
De l'électricité, là encore soyons francs,
Tu ne demandais pas qu'on te mette au courant
Tu t'es habitué à ces choses infâmes
Mais à regret et la mort dans l'âme
Stoïquement, d'ailleurs, supportant ces malheurs,
Avec courage et bonne humeur.
Mais tu engraissais, mais de mauvaise graisse
Car tu prenais le car, ( une invention traîtresse)
Ce même car que, pris d'un délire divin,
Tu devais, un beau jour, pousser dans le ravin.
Je comprends ta rancoeur, je comprends ta colère,
Tu n'es pas au niveau des Arabes du Caire
Tu gâches et tu vis mieux qu'un fellagha égyptien.
A quoi Nasser ... Nasser a rien
Nous avons massacré les lions, les panthères,
Nous avons asséché les marais millénaires.
Les moustiques sont morts.. les poux, De Profundis.
Nous avons tout tué, jusqu'à la Syphillis.
Ah! Pardon, Fellagha, pour tous ces carnages.
Nous avons fait tout cela, c'est bougrement dommage.
Car si d'autres idiots l'avaient fait, inspirés
C'est nous qui maintenant, viendrions vous libérer,
Et bouffer les marrons cuits pour ces imbéciles.
C'aurait été moins long et beaucoup plus facile.
Bien pardon, Fellagha, de t'avoir mieux nourri,
Et d'avoir à tes pieds nus, mis (oh maladresse),
Des souliers...
Dont tu voudrais nous botter les fesses.
« du système colonial FRANÇAIS qui a pendant 130 ans opprimé un peuple » : lors de la prise d’Alger, il y avait probablement moins d’un million d’habitants sur le territoire qui allait devenir l’Algérie (il n’existait alors aucune administration sur ce territoire et ce sont les premiers administrateurs français qui firent cette estimation). En 1960, les indigènes étaient plus de 9 millions : voilà une bien curieuse oppression qui multiplie la population indigène par 9 en un peu plus d’un siècle ! Sans compter les ingénieurs, les médecins, les avocats, les professeurs ou les députés algériens, dont le Vice-Président de l’Assemblée nationale, d’origine indigène ! Quel autre pays peut afficher une telle évilution ? Pourrait-on comparer le nombre d’Indiens en Amérique lors de la conquête de l’Ouest et leur nombre en 1960 ? Ou bien encore le nombre d’aborigènes en Australie au début du XIXème siècle et leur nombre en 1960 ?
dans son discours sur la jeunesse Algérienne , c,est qu,il pensait qu,elle va bientot remplacer celle de France , normal c,est la continuité du grand plan de remplacement!!
salutations.