Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Le discours de François Hollande à Alger pose les bases d’un avenir extrêmement malsain entre la France et l’Algérie.
Il condamne triplement notre pays, l’abaissant encore un peu plus sur la voie de la repentance d’abord, de l’immigration massive ensuite et des délocalisations enfin.
Si François Hollande se défend de tomber dans la repentance, c’était pourtant l’exacte tonalité de son discours, un discours qui a revisité l’histoire dans le sens d’une violente charge contre la France. Rien sur les aspects positifs de la colonisation, rien non plus sur les crimes algériens contre les harkis, mais une nouvelle dépréciation systématique de notre pays, de notre histoire et de notre peuple.
Parce que nous nous montrons faibles face au pouvoir algérien, les prochaines revendications ne tarderont pas, et très vite il sera demandé à la France des excuses officielles. La France doit au contraire se tourner vers l’avenir et regarder avec lucidité mais fierté son passé.
En matière d’immigration, François Hollande veut encore accélérer la course aux visas, alors que 200 000 sont déjà accordés chaque année par l’ambassade de France à Alger !
C’est pure folie que de vouloir aggraver encore cette politique scandaleuse, alors que la France est engluée dans la crise et le chômage, alors que l’assimilation est en panne, alors que l’Algérie a besoin de fixer sa jeunesse sur place pour assurer son développement. L’immigration vers la France doit cesser.
Sur l’économie enfin, la France trahit ses ouvriers, ses salariés du secteur tertiaire et affaiblit considérablement son économie en faisant de l’Algérie et du Maghreb une terre de délocalisations de son industrie et de ses services. Les récentes initiatives de François Hollande, dans la lignée de l’UMP, vont sans ambiguïté dans ce sens, en témoigne par exemple l’inauguration d’une usine Renault à Oran. La France doit au contraire redevenir une terre de production.
On s’étonnera enfin que le président Hollande n’ait pas évoqué la dette de 600 millions d’euros de la sécurité sociale algérienne envers la France, alors que notre système de santé est en quasi faillite.