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Un "petit Bethléem" à Moscou - Le foulard de la Vierge

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Imaginer Bethléem des temps de la naissance de l'Homme-Dieu, ressentir l'atmosphère de fête et s’incliner devant les saintetés chrétiennes... Avant la fête de Noël orthodoxe, cela est devenu possible non seulement sur la Terre Sainte, mais aussi dans la capitale russe. L’Université orthodoxe russe de Saint-Jean l’Evangéliste a présenté à Moscou un projet artistique qui s’appelle « Crèche de Noël ».

La petite cour de l’Eglise de Saint-Jean l’Evangéliste, la principale église de l’Université orthodoxe russe qui se trouve en plein centre de Moscou, ressemble beaucoup à la célèbre grotte où selon la légende est né l’enfant Jésus. Des figurines des moutons et des chèvres, du foin éparpillé partout et la crèche avec l’enfant Jésus sont placées dans cette cour. Le projet artistique qui s’appelle « Crèche de Noël » – ce sont des scènes bibliques réalisées avec des marionnettes pour les enfants et les adultes. Des spectacles historiques et des concerts folkloriques sont également organisés ici.

Des pèlerins viennent nombreux dans cette église – principalement des parents avec des enfants de tous les âges. Après la représentation, les enfants ne veulent pas partir d’ici, à tel point ils aiment les représentations organisées dans la cour de l’église. Igor, âgé de six ans, a vu le spectacle de marionnettes sur la naissance de Dieu et a déjà fêté Noël en famille.

« Noël, c’est une fête très joyeuse, parce que Dieu est né », dit-il. « Ce jour là, nous avons décoré le sapin de Noël, récupéré nos cadeaux sous le sapin, allumé les bougies, lancé des feux d'artifice ».

L’Eglise de Saint-Jean l’Evangéliste propose également de se familiariser avec l’histoire de Noël grâce au voile de la mère de Dieu et les reliques vestimentaires de la Vierge Marie. C’est symbolique, que les deux reliques saintes, conservées en France et en Italie, se soient retrouvées actuellement en Russie, estime le recteur de l’Eglise Saint-Jean l'Evangéliste, le supérieur Petr Eremeev.

« La légende ancienne, selon laquelle Marie aurait enveloppé son enfant dans ce vêtement, s’est conservée jusqu’à nos jours. Aujourd’hui, de nombreux parents ont conservé chez eux des petites cartes sur lesquelles figure la taille et le poids de leur enfant à la naissance. Je pense que ce principe n’a pas changé depuis les temps anciens. Les parents conservent la preuve que leur enfant est né comme une relique. Je pense que Marie aurait vraiment pu garder les vêtements qu’elle portait à la naissance de son fils ».

Le foulard de la Vierge a des dons miraculeux. En 911 la relique a réussi à protéger la ville française de Chartres des attaques incessantes des Normands. Depuis lors, elle était conservée dans la cathédrale principale de la ville, et a même survécu à un grand incendie.

La protection de la Vierge est un morceau de tissu de soie beige d'environ deux mètres de longueur et d'une largeur de 50 centimètres. Initialement, la longueur du foulard représentait environ 5,5 mètres, mais durant la Révolution française, pour sauver cette relique, le clergé de la cathédrale de Chartres l’a coupée en plusieurs fragments. Tous ces fragments ont été donnés aux fidèles qui ont gardé la foi chrétienne durant la Révolution française. Toutefois l’église n’a pu récupérer qu’un seul fragment de ce foulard en 1819.

La Voix de la Russie - 03/01/13

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