Interviewé par Frédéric Deljarry sur la radio locale Radio Menergy qui diffuse dans les départements du Tarn et de l’Aveyron, Patrick Sébastien, imitateur, humoriste, acteur, réalisateur, chanteur, écrivain, producteur-animateur d’émissions de divertissement de télévision et ex-dirigeant de club de rugby, réagit au sujet de l’actualité politique et notamment du comportement de certaines personnalités. Selon lui Copé et Fillon « sont des pantins, ils ne pensent qu’à leurs gueules ! (…) C’est pitoyable ! (…) C’est deux gros cons ! »
« J’ai la chance d’avoir une tribune, moi ; je suis vachement fier, mon pays est vachement beau, aujourd’hui Français ça serait une insulte ! c’est vachement bien, on a un pays magnifique, on a des valeurs magnifiques, on est dans le pays des Droits de l’Homme. Simplement moi, j’ai la chance de pouvoir m’exprimer à la télé ou dans un micro, donc je parle au nom de ceux qui sont obligés de fermer leurs gueules et qu’on n’entend jamais. (…) Il ne voit pas comment la montée du Front National, elle va être costaud et à force de leur cracher dessus, je ne suis absolument pas d’extrême droite, mais ces mecs-là sont respectables ».
Patrick Sébastien indique au journaliste : « Tu sais, ils ont craché sur la gueule de Marine Le Pen et de tout ça. Quand tu vois Copé et Fillon, franchement, ils valent bien moins que cette gonzesse-là ! »
NPI
Commentaires
De toute façon, dans le système actuel aucun animateur ne pourrait se dire ouvertement FN.
Dans tous les cas, sa prise de position exprime une évidence citoyenne, et une réalité politique.
Copé est une vraie petite xxxxxx mondialiste qui devait être patron de l'UMP (donc en position pour les présidentielles) dans le but de permettre la poursuite de la destruction de la France (c'est gros comme un porte-avion); et Fillon ne vaut pas grand chose.
Bref dans ce panorama, pour rester Français, en France, il n'y a que Marine.
Sébastien est un émotif souvent exaspérant, mais qui a un bon fond je pense. Le cri du coeur qu'il lance, sans trop calculer les risques qu'il prend, reflète peut-être des retournements d'opinion plus profonds de l'opinion publique. C'est aussi un provincial (au sens noble bien sûr) qui doit bien se rendre compte de la pourriture qui règne dans la capitale et dans le milieu des pipoles qu'il fréquente !
Que sa sincérité et sa spontanéité soient saluées !
C'est bien mais... j'aurais aimé entendre cela en avril 2002. Et même avant. Bien avant.
Enfin ne faisons pas la fine bouche...