Depuis la mort de sa maîtresse il y a deux mois, le chien Tommy ne manque pas une messe dans la petite église où elle se rendait souvent et où ont été célébrées ses obsèques, rapportent mercredi les médias italiens.
Quand sonnent les cloches de l'église de Santa Maria Assunta à San Donaci dans la région de Brindisi (sud), à 17H00 chaque après-midi, le berger allemand âgé de 12 ans quitte la place du village où sont assis les anciens et s'installe devant l'autel.
Sauf quand il pleut trop, Tommy n'a pas manqué un jour à l'église depuis qu'il a accompagné le cercueil de sa chère maîtresse, au moment de son enterrement. Le curé, Don Donato Panna, accepte désormais la présence tranquille du quadrupède somnolant près de l'autel, raconte le quotidien Il Messaggero.
Sa maîtresse portait le nom en dialecte local de "Maria tu lu campu" -"Marie des champs"--. Elle vivait seule avec quatre chiens errants qu'elle avait recueillis, dont Tommy, et les entourait de son affection. Tommy était son préféré et la suivait toute la journée quand elle sortait de chez elle et allait faire les courses, l'attendant à la sortie de l'épicerie ou de la boulangerie.
Avant sa mort, Tommy restait toujours patiemment à la porte de l'église. Mais depuis que Don Panna lui avait permis d'y entrer le jour des obsèques, Tommy assiste aux mariages, aux baptêmes et aux enterrements.
Dès qu'il entend les cloches et qu'il voit un cortège funèbre entrer dans l'église, il suit le cercueil comme s'il espérait revoir celle qui l'avait sortie de sa condition précaire de chien errant. Il a été désormais adopté par tout le village, rapportent les médias italiens.
jeanmarc morandini.com - 17/01/13
Commentaires
Une très touchante histoire à laquelle la population et le curé n'ont pas été insensibles. Les animaux domestiques ressentent le chagrin lors de la perte de leur maître, c'est incontestable !
Une bien belle histoire.
L’autre jour c’était un chat qui se rendait régulièrement au cimetière sur la tombe de son maître ; aujourd’hui c’est un chien qui se rend à la messe : deux belles histoires de nos amies les bêtes !
@ abad: et ces deux belles et touchantes histoires (vraies) se déroulent en Italie, où l'on bénit les bêtes au Vatican!
Vous savez combien j'aime les animaux et ai horreur qu'on leur fasse du mal.
Car je pense que ce sont des créatures extrêmement sensibles et aussi très mystérieuses, que l'on conaît très peu.
J'ai lu aussi que dans leur enfance presque tous les grands assassins, serial killers, prenaient plaisir à torturer et à tuer des chats, des chiens. Cette cruauté dans l'enfance est un mauvais signe pour l'avenir. Par exemple, le docteur Petiot torturait des chats errants et les enterrait juste devant le seuil de la maison de ses parents.
Les animaux ne pensent pas a la guerre ni au calcul mais a l amour et l attachement fidele. Ils ont une psyché, connaissent la tristesse profonde et les pleurs amers sans avoir recu le don des larmes.
Ils sont pour nous un mystere car nous refusons souvent de voir comme ils nous ressemblent tout en vivant dans d antiques spheres oubliées de nous, etres "civilisés" !
comme quoi certains animaux ont plus de sensibilité et de fidélité envers les étres humains , que certains bipédes!!
salutations.
Quelle belle histoire !
Et oui,chère Gaëlle,vous avez raison,les bêtes sont très mystérieuses,leur langage est tellement subtil !
Il faut entendre parler les maîtres de leurs animaux pour comprendre que c'est en vivant avec eux,en les aimant,en jouant,en passant des années avec eux,que ces petites créatures sensibles,comme vous dites,instaurent avec nous une relation privilégiée.
Et,d'accord avec Décée,ils n'ont pas de malice,pas d'hypocrisie,juste un instinct,transmis d'âge en âge et que nous pouvons,si nous sommes respectueux de leur nature,si nous ne les transformons pas en jouets,connaître un peu.
Enfant,j'ai toujours eu des chiens.Quand j'ai eu mon premier chat,c'est tout un monde que j'ai découvert ! Et que je découvre chaque jour ! Un de mes professeurs de musique avait des canaris: j'ai entendu ces petites plumes jaunes faire des arpèges sur les barreaux de leur cage et les ai vues,en "liberté",sur la table de cuisine faire mille tendresses à leur maître !
Mon premier animal de compagnie fut .... un escargot trouvé dans une salade ! J'ai convaincu maman de le mettre dans un verre à moutarde dont j'avais percé le couvercle afin qu'il ait de l'air ! Et chaque jour,je changeais sa feuille de salade ! La fin de son histoire se perd dans ma mémoire ! J'espère qu'on lui a rendu sa liberté dans un jardin !
Ca alors, chère tania! Enfant, j'élevais des escargots dans un grand panier à salade: je les soignais bien et -allez-vous le croire? - ils venaient manger le morceau de chou ou de salade que je leur tendais!Incroyable! !
Puis, bien plus tard, trouvant un petit escargot dans une feuille de salade, j'ai fait la même chose, l'installant bien parmi des feuilles fraîches, dans une cage pour oiseau! Eh bien, il se passait des choses incroyables aussi de la part de ce petit mollusque hermaphrodite! Je ne peux raconter tout cela sur le blog. Il faut l'avoir vécu pour comprendre, et ne pas sourire... Bref, j'ai appris beaucoup de choses de mon pensionnaire, que j'appellais Coquillette! Mais ne voulant pas le priver de sa vie sauvage naturelle, je suis allée le déposer avec précaution dansun coin abrité du Parc Borély.
Moi qui aimais les escargots de Bourgogne au restaurant, je n'ai plus pu en manger...
Amitiés!
Chère Gaëlle, comme c'est amusant ! Et j'ai failli ne pas parler de mon escargot (je devais avoir quatre ans au moment de cette rencontre !) car votre blog est sérieux ! Mais votre histoire m'enchante ! Vous la dites avec une telle fraîcheur ! Et c'est bien ainsi que, petits, avec la complicité de nos mamans ou de nos papas,nous exerçons notre sensibilité.
Le petit nom de votre escargot,Coquillette, est très joli !
@ tania: ces charmants gastéropodes, à l'allure surréaliste avec leurs grandes "cornes", nous ont donné beaucoup de joie!
Je les aime toujours, et j'ai une petite collection d'escargots en verre, cristal, porcelaine, etc...
Si cela fait sourire, eh bien tant pis!
J'ai appris par hasard que le blason du grand Le Nôtre comportait trois limaçons! et cela ne faisait pas rire le Roi!