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Douze thèses sur la désinformation médiatique

 

La quatrième cérémonie des Bobards d’Or a  lieu en ce moment. Voici le discours d’ouverture de Jean-Yves Le Gallou : Douze thèses sur la désinformation médiatique.

  1. BDans l’absolu, il n’y a pas d’information. Une information, c’est un fait que les médias décident de porter à la connaissance de leur public en le présentant sous un certain angle. Le même type de fait peut être caché ou, au contraire, présenté en « une ». Le même acte peut être excusé ou criminalisé. La désinformation vient du biais répété dans la sélection des faits et la manière dont ils sont anglés.

  2. Tout fait, avant d’arriver à la connaissance du public, est filtré par les médias. C’est-à-dire par ceux qui les font (les éditocrates et les journalistes), ceux qui les possèdent (les patrons de presse), ceux qui les payent (les agences de publicité et de communication).

  3. Les journalistes travaillent en troupeau. Le mimétisme est leur règle. Ils se copient/collent beaucoup. Et copient/collent beaucoup l’AFP, source unique, source inique. Leur règle, c’est le moutonnisme : ils bêlent ensemble.

  4. Les orientations politiques des journalistes sont très décalées par rapport à celles des Français : à l’élection présidentielle de 2012, près de 40% des journalistes (et élèves journalistes) ont marqué leur préférence pour l’extrême gauche (et les écologistes), près de 40% pour les socialistes, le reliquat se partageant entre Bayrou et Sarkozy.

  5. Les journalistes s’identifient au camp du bien : leur critère d’interprétation est moins de distinguer le vrai du faux que le bien du mal. La moraline coule à flots dans les salles de rédaction.

  6. Les patrons de presse cherchent moins à gagner de l’argent qu’à acquérir de l’influence. Les grands médias sont la propriété des banques et des multinationales. Rothschild à Libération, Lazard au Monde, Le Crédit mutuel et le Crédit agricole pour une partie de la presse quotidienne régionale. Pinault aux Echos, Dassault au Figaro, Bouygues à TF1 et le Qatar pour Lagardère Active (Paris-Match, Télé 7 jours, Elle, Europe 1, etc.). Les intérêts des médias sont étroitement liés à ceux de la finance et de la mondialisation. Les médias sont un relais de puissance de la superclasse mondiale.

  7. Les médias vivent de l’argent de la publicité. Celle-ci arrive, via les agences communication, de quatre grands secteurs économiques : la banque et l’assurance, les grandes surfaces commerciales, la pharmacie, le luxe. Là aussi tous ont partie lié à la finance et à la mondialisation.

  8. Les préjugés et les intérêts des propriétaires, des publicitaires et des journalistes se confortent plus qu’ils ne s’opposent : tous militent pour un monde plus « liquide », sans frontières et bousculant les traditions et les nations. Nous ne sommes plus dirigés par le sabre et le goupillon mais par la sainte alliance du capital financier et du gauchisme de salles de rédaction.

  9. La présentation des événements par les médias de l’oligarchie s’inscrit à l’intérieur d’une seule grille idéologique, celle du politiquement correct. La pensée est enfermée dans un carré carcéral reposant sur quatre postulats : le mondialisme, l’antiracisme, la rupture des traditions et la criminalisation de la mémoire française et européenne.

  10. Les techniques de désinformation sont multiples : occultation de certains faits, répétition à l’infini d’autres faits, déformation, angélisation des « bons », diabolisation des « méchants ». novlangue (selon la logique de 1984 de George Orwell) et, bien sûr, le bel et bon bobard.

  11. C’est ainsi qu’une véritable tyrannie médiatique s’est mise en place et impose ses règles : aux journalistes eux-mêmes (qui traquent les dissidents comme Zemmour, Ménard ou Taddei) ; aux administrations ; aux éditeurs (chasse à l’homme visant Renaud Camus ou Richard Millet), aux hommes politiques devenus des médiagogues (des hommes ou des femmes qui flattent les médias).

  12. Mais il y a une bonne nouvelle : tout cela est fini ou en train de finir. Le mur des médias tombera comme le Mur de Berlin est tombé. Les médias de l’oligarchie sont de plus en plus totalitaires mais ils perdent de leur puissance. Car ils sont concurrencés par les médias alternatifs sur Internet. Sites, blogs, forums, réseaux sociaux permettent aujourd’hui de se faire une opinion indépendamment des médias de l’oligarchie. Brimée dans les médias classiques, la liberté revient par la fenêtre des médias numériques. Aujourd’hui les médias de l’oligarchie ont perdu leur monopole et les journalistes ne sont plus intouchables. C’est le sens de la cérémonie des Bobards d’Or !"

Michel Janva

Le Salon Beige - 19/03/13 

 

Commentaires

  • il n,y a évidemment pas que dans notre pays que les journaleux sont aux ordres , et cela depuis assez longtemps!
    d,ailleurs le propos de Alain Soral sur le journaliste qui travaille et celui qui est en chomage , résume bien le contexte !!!
    salutations.

  • Jean Yves LE GALLOU est le grand maître de cette thématique. Rien à ajouter si ce n'est quelques citations :
    "Un démocrate de la vieille école n'exigera plus la liberté de la presse, mais la réclamera à la presse" Oswald SPENGLER
    "Comptez l'argent pour rien, les honneurs pour rien, comptez tout pour rien; si vous avez la presse, vous aurez tout le reste" Jules Isaac CREMIEUX
    "Quiconque veut ravir la liberté d'une nation doit commencer par lui retirer le droit de s'exprimer librement" Benjamin FRANKLIN
    ...ce n'est pas pour rien qu'une offensive se prépare pour mettre sous contrôle internet, le dernier espace de liberté qui nous reste !
    "LOQUENDI LIBERTATEM CUSTODIAMUS !"
    "Gardons la liberté de parler !"
    (épitaphe sur une statue en mémoire de Pim Fortuyn)

  • Excellent exposé sur la propagande anti-nationale dont nous abreuvent depuis plus de 30 ans les médiats. Mais il suffit d’en être conscient pour déjouer les pièges de ce bourrage de crâne dont on n’a jamais connu l’équivalent dans toute l’histoire de l’humanité. C’est la réalisation du « meilleur des mondes » !

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