Le voyageur au-dessus d'une mer de nuages (1818)
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Le voyageur au-dessus d'une mer de nuages (1818)
Commentaires
Que voilà de la belle oeuvre !
Ce n'est pas le premier tableau de ce peintre exposé sur le site de GM mais c'est à chaque fois un vrai régal pour les yeux .
C'était un solitaire . Il ne se sentait bien qu'à l'aube ou au crépuscule . Il ne voit pas dans l'homme l'acteur d'une destinée glorieuse mais le témoin de phénomènes qui lui enseignent l'humilité .
Le peintre se situe aux antipodes de l'esprit des Lumières , de la volonté de faire de l'homme le maître et le possesseur de la Nature ..
Je ai comparerai son oeuvre à celle des lettrés chinois pour lesquels l'homme s'insère , minuscule , dans une nature immense .
Le projet faustien de l'Occident s'estompe !
Merci Gaëlle pour cet excellent choix !
Les lecteurs d’ouvrages de la Nouvelle Droite et de la Révolution conservatrice allemande connaissent bien cette célèbre peinture souvent reproduite. Au-delà de son romantisme absolu (qui a atteint son apogée dans le romantisme allemand selon moi), elle exprime le panthéisme de Friedrich. Peu de peintures invitent autant à la méditation que celle-ci ! Peu de peintures sont aussi chargées de symboles religieux et philosophiques, et chacun, quelle que soit sa croyance peut y trouver son miel (sauf les athées irreligieux sans doute). Comment ne pas évoquer un autre naturaliste, Nietzsche, le grand habitué des cimes et le chantre du Surhomme ? « En montagne, le chemin le plus court est la ligne droite, de sommet en sommet, mais pour le suivre il faut de longues jambes » (Zarathoustra).
Tenons-nous sur les sommets, ils sont moins encombrés !
@ Dirk: ce tableau de Friedrich est extrêmement connu, mais hier soir il m'est venu l'impérieuse envie de le mettre sur le blog! Il est d'une très grande beauté et exprime tant de choses!
J'aime tous les tableaux de C.D. Friedrich.
J'aime cette symbolique aristocratique des hauts-lieux qu'inspire ce tableau.
Bonne idée,chère Gaëlle,de nous l'offrir !