Mariée de force à un cousin malien, elle a compris que ses parents réservaient le même sort à sa sœur. C’est pour cette raison que la jeune Fouleymatou a confié son horrible histoire à une assistance sociale, en 2006, et déclenché ainsi l’enquête qui mène finalement ses parents devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine.
A partir d’aujourd’hui et jusqu’à vendredi, Daouda et Kalle Kante, respectivement âgés de 58 et 48 ans, seront jugés pour « traite d’être humain ». En plus de la marier de force, ils ont infligé à leur fille des sévices en tout genre. Fouleymatou avait 18 ans quand elle a révélé ce qu’elle a subi. Depuis l’appartement familial de Bagneux, ses parents ont organisé le mariage de leur fille avec le cousin Mamadou. Dès 2001 — Fouleymatou n’avait que 13 ans — elle a été promise au prétendant contre la somme de 150 € et deux vaches. Quatre ans plus tard, Fouleymatou était toujours mineure, on a célébré les noces au Mali, selon la coutume.
De retour à Bagneux, l’adolescente est devenue l’épouse du cousin aux yeux de toute la famille. Il lui fallait donc se soumettre et se taire. Ne rien dire des relations sexuelles imposées, de ce qu’elle décrit comme des viols. Mamadou Sidibé, le cousin époux sera jugé lui aussi lors de ce procès, pour tentatives de viols et, accessoirement, pour séjour irrégulier sur le territoire français.
Lors de l’instruction, Mamadou a affirmé que sa promise était consentante. Il prétend avoir lui-même recueilli son assentiment pour le mariage dès 2001. Quant à l’argent ou les vaches, c’est « la coutume ».
Les coups de balai étaient fréquents
En plus de contraindre sa fille à la vie commune avec un homme qu’elle ne désirait pas, la mère de Fouleymatou lui a infligé de graves violences.
Selon le récit de cette dernière lors de l’instruction, les coups de balai ou de fil électrique étaient fréquents. Il ne s’agissait « que » de coups de ceinture donnés « doucement » selon sa mère. Illettrée, Kalle tenait à faire de sa fille une future épouse modèle. C’est pourquoi elle la séquestrait à la maison et cognait.
Daouda, le père de la jeune fille, semble n’avoir pas usé de violence physique. Au contraire, il dit avoir dû séparer son épouse et sa fille alors que la première martyrisait la seconde à coups de fil de fer. Arrivé en France en 1974, Daouda, ouvrier à Rungis (Val-de-Marne), a lui aussi épousé sa femme dans son pays d’origine en respectant la tradition. Mais il réfute avoir jamais contraint sa fille à épouser le cousin. En père de famille, il a seulement reçu la demande en mariage et organisé la rencontre entre le prétendant et sa fille.
Les parents encourent une peine de dix ans d’emprisonnement.
De retour à Bagneux, l’adolescente est devenue l’épouse du cousin aux yeux de toute la famille. Il lui fallait donc se soumettre et se taire. Ne rien dire des relations sexuelles imposées, de ce qu’elle décrit comme des viols. Mamadou Sidibé, le cousin époux sera jugé lui aussi lors de ce procès, pour tentatives de viols et, accessoirement, pour séjour irrégulier sur le territoire français.
Lors de l’instruction, Mamadou a affirmé que sa promise était consentante. Il prétend avoir lui-même recueilli son assentiment pour le mariage dès 2001. Quant à l’argent ou les vaches, c’est « la coutume ».
Les coups de balai étaient fréquents
En plus de contraindre sa fille à la vie commune avec un homme qu’elle ne désirait pas, la mère de Fouleymatou lui a infligé de graves violences.
Selon le récit de cette dernière lors de l’instruction, les coups de balai ou de fil électrique étaient fréquents. Il ne s’agissait « que » de coups de ceinture donnés « doucement » selon sa mère. Illettrée, Kalle tenait à faire de sa fille une future épouse modèle. C’est pourquoi elle la séquestrait à la maison et cognait.
Daouda, le père de la jeune fille, semble n’avoir pas usé de violence physique. Au contraire, il dit avoir dû séparer son épouse et sa fille alors que la première martyrisait la seconde à coups de fil de fer. Arrivé en France en 1974, Daouda, ouvrier à Rungis (Val-de-Marne), a lui aussi épousé sa femme dans son pays d’origine en respectant la tradition. Mais il réfute avoir jamais contraint sa fille à épouser le cousin. En père de famille, il a seulement reçu la demande en mariage et organisé la rencontre entre le prétendant et sa fille.
Les parents encourent une peine de dix ans d’emprisonnement.
Le Parisien - 27/03/13
Commentaires
Qu'est-ce qu'en dit la NVB,franco-marocaine et porte-parole du gouvernement,elle qui disait que c'était dans les familles catholiques que l'on trouvait des coutumes de mariages forcés ?
Ces gens-la ne sont pas a leur place sur le territoire francais.
Laissons-les a leurs coutumes dans leur pays d'origine, le Mali.
@ nelly: juger ces Maliens devant une cour d'assises est une dépense inutile et coûteuse. Il faut simplement les renvoyer dans leur pays d'origine où ils seront plus heureux et où personne ne les jugera.
Le "vivre ensemble" est impossible.
Gaelle , oui plus heureux pour les traditions et les coutumes , mais pas pour le porte-monnaie!!!
dans ces conditions il est évident que le vivre ensemble n,est qu,une utopie de la gauche bien-pensante !!!
salutations.
On s’en fout de ces histoires de mariage forcé ! Cela ne nous concerne pas, ce n’est pas dans nos mœurs ! Qu’ils retournent dans leur pays, ils n’ont rien à faire chez nous !
@ abad: info qui dément les récents propos de Najat Vallaud-Belkacem sur les "mariages forcés" qui auraient lieu également dans les familles françaises catholiques ! Avec deux vaches!
Gaelle , c,est selon pour certaines il faudrait tout le troupeau et peut-étre l,,alpage !! j,abonde dans votre humour (histoire d,en rire), car il est fort possible que cela nous soit aussi un jour interdit au nom du vivre ensemble !!!!!
salutations