Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Assassinat d'Alexandre Junca à Pau en 2011: cinq personnes en garde à vue

sans-titre.png  Alexandre Junca.png

Cinq personnes sont en garde à vue depuis mercredi matin dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Alexandre Junca, un collégien de 14 ans retrouvé démembré en 2011.

Cinq personnes sont en garde à vue depuis mercredi matin dans quatre villes du Sud-Ouest dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Alexandre Junca, un collégien de 14 ans disparu en juin 2011, rapporte Sud-Ouest. Le fémur de l'adolescent avait été retrouvé le 26 juin dans la rivière qui traverse la ville de Pau. Le reste du corps démembré avait ensuite été découvert les 19 et 20 octobre 2011.

"A ce stade d'avancement de l'enquête sur cette piste, il était nécessaire d'entendre ces cinq personnes sous le régime de la garde à vue", a précisé au quotidien régional le vice-procureur Sébastien Ellul. Autre élément : l'information judiciaire ouverte fin juin 2011 pour "des faits d'assassinat de mineur précédé ou accompagné d'acte de torture ou de barbarie" a été étendue il y a quelques jours. S'y ajoute désormais la qualification "arrestation, enlèvement, séquestrations ou détention de mineur en bande organisée". Cela permet de prolonger les garde à vue jusqu'à 96 heures.

Gardes à vue dans quatre villes

Deux des gardes à vue se déroulent à Pau, une à Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, une à Tarbes et une à Lourdes, dans les Hautes-Pyrénées. Par ailleurs, d'autres personnes sont entendues dans le cadre d'auditions libres, notamment dans l'Allier.

Le crime macabre avait suscité d'importantes manifestations de solidarité dans la ville. En juillet 2011, quelque 4.300 personnes avaient participé à une marche en hommage à l'adolescent disparu et en soutien à sa famille. Malgré d'importants moyens d'enquête, plus de 2.000 procès-verbaux rédigés, des centaines de personnes interrogées ainsi que quelques gardes à vue sans suite, les enquêteurs de la direction de la police judiciaire de Pau, de Bayonne, de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux et de l'Office central pour la répression des violences aux personnes restent à ce jour sans clef face à ce crime.

TF1 - 03/04/13

Commentaires

  • Pauvre Maman, pauvre Papa et pauvre garcon, si doux de regard, un pauvre petit ange . Que Dieu ait son ame et qu'il fortifie celle des parents.

Les commentaires sont fermés.