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Il n'y a plus de rue du Maréchal Pétain en France

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La dernière rue du Maréchal-Pétain de France n’est plus. La plaque apposée en 1936, à Belrain, a été finalement décrochée. Le 15 mars dernier, au terme de débats passionnés mais sans débordements, le conseil municipal de la petite commune meusienne de cinquante âmes a voté le changement de nom à sept voix contre une.

Dans la foulée, toutes les familles de la commune rurale ont reçu, dans leur boîte aux lettres, un bulletin de participation à une consultation populaire. Elles doivent choisir, avant ce soir, entre plusieurs propositions. Parmi les nouveaux noms suggérés figurent des résistants notoires : Stéphane Hessel ainsi que le couple Lucie et Raymond Aubrac. Cette idée a été formulée, lors du conseil municipal, par Nicolas Chavanne, 50 ans, agriculteur qui souhaitait « faire contrepoids » à l’Histoire.

Ce dernier est le fils d’Alain, maire de la commune entre 1975 et 2010 et l’arrière petit-fils du colonel Maurice Chavanne, maire de 1935 à 1945, celui-là même qui a choisi, en 1936, de dédier une rue au maréchal Philippe Pétain. Le colonel Chavanne, chef de corps à Saint-Mihel en 1914, vouait, comme beaucoup dans ce secteur meurtri, gratitude et admiration à Pétain, qui n’était encore que le héros de la bataille de Verdun. Le département de la Meuse comptait alors des rues Pétain par dizaines. La Seconde Guerre mondiale et le régime de Vichy ont bouleversé la donne historique. Les rues ont été débaptisées à tour de bras. Partout, sauf à Belrain.

Sept pour, un contre

En 1975 pourtant, au moment du remembrement, tous les noms de rue ont été changés. L’occasion était belle. « Mais le conseil a préféré l’existant », explique, laconique, Alain Chavanne, qui siège encore au conseil. Quarante ans plus tard, il a voté pour le changement. « Jamais les préfets qui se sont succédé ou les grands élus n’ont émis de critique sur cette particularité », se défend-il.

Nouvelle tentative en 2010 sous l’impulsion de Patrick Gondouin, fraîchement élu maire, qui sent confusément que la rue Pétain est susceptible de nuire à la réputation du village. Le conseil « aux trois quarts par inertie et un quart par idéologie » ne donne pas son aval. Mais en 2009, un homme se donne comme mission de bousculer cette inertie. Jean Thouvenin, 82 ans, militant socialiste, en lisant son quotidien régional, tombe, en 2009, sur un texte qui annonce la naissance, à Belrain, du petit Ewen chez Mélanie et Aymeric Dupuis, domiciliés rue du Maréchal Pétain. Il part en croisade. Ecrit, sans succès, aux sénateurs, députés, ministres, préfets. Et n’obtient rien. Enervé, il contacte la presse locale qui met le feu aux poudres. « I l a été pris à partie par les anciens combattants », explique le jeune secrétaire de la section socialiste de Bar-le-Duc pour justifier le silence que s’est désormais imposé Jean Thouvenin sur cette affaire. Une seule voix s’est opposée au changement de la rue, celle d’Aymeric Dupuis, qui « ne se sent pas concerné par cette affaire » qui va l’obliger « à changer d’adresse sur les tous les documents administratifs ». Une galère.

P. R.

Le Républicain Lorrain - 04/04/13

 Ouf ! On respire!

Commentaires

  • Les peuples ne meurent pas, ils se suicident ! Le tissu social français est gangréné jusqu'au plus obscur village par la propagande résistancialiste 70 ans après ! A quand la tondeuse pour les petites vieilles qui avaient 20 ans en 1945 ?
    Quelle médiocrité chez tous ces élus locaux ! Préférer le vieil histrion Hessel ou le couple Aubrac !!! Vite, tirons la chasse !

  • Mais qu'est-ce que Lucie Aubrac et Raymond Aubrac( un couple louche sur la denonciation de Jean Moulin..)et Stephane Hessel ont bien a faire dans une rue de village? Pourquoi pas rue Elie Wiesel?
    Est-ce qu'on veut effacer de notre memoire le nom d'un marechal de France, qui a sacrifie ses dernieres annees pour eviter le pire aux Francais?
    Ils ne reussiront jamais!

  • "Stéphane Hessel ainsi que le couple Lucie et Raymond Aubrac."
    LES VEAUX !
    Ah c'est pas pour rien que la France semble servir de laboratoire aux franc-macs du Grand Orient.

  • @ anonyme: ces gens ne regardent que la télé et croient tout ce qu'on leur dit! Des SUPER-VEAUX!

  • Gaelle , je rajouterais à votre commentaire et pour le finir :volontaires pour l,abattoir .
    la messe est dite !bien qu,un jour il n,y aura plus non plus de messes!!!
    salutations.

  • Il y en a une à Singapour et jamais il ne fut question de la débaptiser .
    Le Maréchal a assumé des fonctions que le personnel de notre République ne fut que trop heureux de lui confier .
    Qu'il ait été conscient de la nature du conflit , ce n'est pas sûr . Il réussit à préserver son pays du pire et s'opposa à ceux qui ,plus avisés que lui , voulurent engager leur pays du côté de l'Axe .
    Cet homme qui n'avait certes pas l'intelligence des événements surprend par sa droiture .
    On hésite à en dire autant de De Gaulle .
    Quant aux rentiers de la Résistance , autant conserver la pieuse légende car laisser entrevoir la vérité , c'est les discréditer quasiment tous .
    En vertu de quoi les mercenaires du camp anglo-saxon ( traduction : les commis de Wall Street et de la City ) ont-ils résisté ? A quoi ont donc résisté ceux qui se faisaient les agents de l'impérialisme US et qui n'en étaient pas seulement conscients ?

  • J'ai vu en Auvergne des monuments aux "Morts pour la Patrie,modifiés en ..."Morts pour la Paix" !

    Une honte et comme l'écrit Dirk,"jusqu'au plus obscur village".
    Pourvu qu'il y ait le mot "paix",les veaux décérébrés sont ...émus !

    Peace and love !

    Souhaitons que la voix "contre" ait eu le droit d'emporter la plaque du Maréchal ...

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