Devant le collège Don Bosco (6e arrdt)
Les surveillants du lycée Don Bosco (6e) s'en souviendront toute leur vie. Ils ont dû en affronter des scènes de violences, lors desquelles le regard des jeunes gens qui se battent se transforme, où la haine domine tout. Mais jamais comme la semaine dernière. Devant leur établissement, six ou sept garçons, capuches relevées et écharpes nouées sur le visage ont participé à une expédition punitive, contre un seul adversaire. Un élève de 15 ans, en classe de 3e, finalement victime d'une hémorragie interne et sur lequel les médecins se sont résolus à pratiquer une ablation de la rate.
Des coups de poings, de pieds se sont abattus sur le jeune homme, à terre, qui n'a dû son salut qu'à l'intervention des "pions". "Mes surveillants ont été très touchés par ce qui s'est passé, déplorait hier le proviseur de ce lycée technique privé, Marie-Jeanne Criado. Surtout quand on leur a dit que l'élève aurait pu mourir dans leurs bras. Ici, nos élèves sont calmes. Beaucoup se font agresser dans le métro ou dans leur cité, où la violence s'est installée. Manifestement, ceux-là étaient venus pour démolir notre élève."
L'état de la victime s'est vite détérioré
Quelle faute irréparable a pu commettre le collégien pour recevoir pareil châtiment ? Avoir proféré des insultes, lors d'un après-midi sur un stade de football, dans le 11e arrondissement. Une engueulade comme il peut s'en produire des dizaines, chaque jour entre jeunes gens. Mais cette fois, ceux d'en face ont décidé d'organiser une riposte, extrêmement déterminée. Les six ou sept garçons ont attendu que l'adolescent quitte l'établissement, rue Stanislas-Torrents (6e), pour se ruer sur lui. Le visage masqué, les agresseurs se sont acharnés, avant d'être mis en fuite et de partir en courant dans les rues du quartier. L'état de la victime s'est vite détérioré. Transporté d'urgence à l'hôpital et souffrant d'une grave hémorragie interne, il a dû subir une intervention chirurgicale, l'ablation de la rate, qui va affaiblir son système de défense immunitaire. Il ne devrait quitter l'hôpital que lundi.
La brigade des mineurs de la Sûreté départementale, face à la gravité des faits, a été saisie des investigations par le parquet. Elle va évidemment enquêter sur les altercations précédant l'agression afin d'en retrouver les auteurs. Il y a une quinzaine de jours, d'autres violences, tout aussi démesurées, s'étaient produites devant le lycée Jean-Claude Izzo (2e). Un élève de 13 ans avait reçu des coups de couteau pour de futiles motifs. "En ce moment, on a une agression grave par semaine, déplore un enquêteur. Les conflits dans le milieu scolaire semblent prendre des dimensions de plus en plus importantes."
La Provence - 06/04/13
Commentaires
le proviseur , l,enquéteur déplorent! bien entendu!
bon on va mettre en place une commission lambda et un comité théodule pour essayer de comprendre l,hyper violence qui régne dans ce pays . . . comique , et surtout tragique pour les victimes !!!!
salutations.
Alors,Valls ! On fait quoi ?
Pauvre gamin !
Mais,les parents devraient et porter plainte et surtout faire faire à leurs enfants des sports de défense.
Que les petits fds aussi ne sortent plus qu'en bande ! Quand même,ils sont attaqués et doivent montrer leur force,leur union,leur IDENTITE.
La Merde d'importation n'est forte que de la complicité des dirigeants pourris que nous avons le malheur d'avoir, sans les vouloir.
Capuches et foulards de la lâcheté, en bande ils sont courageux, mais lâchez en un seul dans la rue, vous ne verrez qu'un étron craintif, mais voilà, ils se connaissent bien entre eux, des civils armés et organisés, doivent s'unir et riposter sans défaillance, libérons la Patrie, de Lille à Marseille, c'est un devoir urgent.
Oui Tania ! Les Européens de souche DOIVENT s'organiser de manière militaire, en "bandes", développer leurs systèmes de communication en cas de menaces, se former aux sports de combat et au maniement de certaines armes, ne pas laisser l'un ou l'une des leurs se laisser insulter ou toiser, mais leur rentrer immédiatement dedans, sans faiblesse !
Il faut renforcer les liens communautaires et mobiliser les parents, étrangement absents à chacune de ces agressions ! Ne comptons ni sur les enseignants, ni sur la police et encore moins sur la "justice" ! Les racailles n'existent que parce que les Français sont devenus majoritairement des lopettes lobotomisées par la TV et le foot !
La photo est parlante : architecture et nom du collège européens d'un côté, crasse, et pas que marérielle, du tiers-monde de l'autre