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Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, démissionne

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Après avoir reconnu des plagiats et l'usurpation d'un titre d'enseignant en philosophie, il a pris la parole ce matin devant le Consistoire pour annoncer son départ.

 

Il n'a pas fallu de vote du Consistoire. Gilles Bernheim, grand rabbin de France, élu en 2008, a remis de lui-même son mandat devant le Conseil du Consistoire qui s'est réuni à Paris, pour l'entendre et statuer sur son sort, jeudi en milieu de journée. Dans un communiqué, Gilles Bernheim «a souhaité présenter ses excuses à la Communauté juive de France, aux membres du corps rabbinique, à sa famille et à ses proches pour les souffrances qu'ils ont pu endurer à travers lui». Il y explique avoir décidé de prendre congé de ses fonctions «ayant constaté qu'il ne lui est plus possible de remplir la charge qui est la sienne avec la sérénité et la tranquillité qui en sont les corolaires nécessaires».

«Le président Joël Mergui et les membres du Conseil ont pris acte avec émotion et tristesse de la décision de retrait du grand rabbin de France», a commenté un bref communiqué du Consistoire, qui remercie le grand rabbin de France pour «son œuvre décisive».

Dans l'enceinte de ce Conseil et dans la communauté juive, le soulagement est général. La situation, de l'avis d'une majorité, devenait «intenable». Cette démission n'est donc pas considérée comme une surprise même si le grand rabbin avait assuré, sur Radio Shalom, mardi soir, qu'il ne «démissionnerait pas».

Gilles Bernheim met ainsi un terme à une polémique lancée il y a une semaine, basée sur plusieurs révélations. Elles ont mis en évidence qu'il n'avait jamais passé l'agrégation de philosophie, un titre dont il se prévalait. Et qu'il a commis une série de plagiats dont l'un touchait un document contre le mariage homosexuel qui avait eu un retentissement international au point d'être cité par Benoît XVI en décembre dernier.

En attendant de nouvelles élections, une période d'intérim va être assurée par deux hommes, le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, et le directeur de l'école rabbinique, Olivier Kaufmann. Le grand rabbin Gilles Bernheim devrait garder une fonction dans le cadre du Consistoire, dont il n'est pas exclu.

Le Figaro  - 11/04/13

 

Commentaires

  • Cela ne fait rien :il continuera à donner ses ordres au gouvernement et en particulier au fromage qui occupe l’élysée.

  • pas d,inquiétude pour ce brave homme ! il est déjà pardonné !!
    salutations.

  • Bonsoir Gaelle,

    La plaisante lecture de cet article, ne parvenait pas à effacer un doute : à savoir le fait que ce soit au fond, le Pape lui même qui ait donné à ce plagiat un tel retentissement ...

    Et si c'était le dernier clin d'œil de Benoit XVI?

    Une recherche simple, montre que c'est possible.
    Car celui qui a écrit le livre original, est un prêtre catholique, vivant en France.
    Et il y a dès lors, et particulièrement sur ce genre de sujet profondément naturel, moral, éthique, et défendu par les catholiques, il y a de très fortes chances si le Vatican, a su dénicher dans le livre du rabbin cette perle, il connaissait à fortiori, l'original.
    Était ce pour lui pour lui donner un si bel éclairage, que la probabilité que certains se manifestent en disant l'avoir lu ailleurs augmentait diantrement, et que dès lors, une simple fuite plus ou moins anonyme ou pas du tout anonyme d'ailleurs?

    Ce qui n'aurait pas manqué d'être perçu comme une attaque subtile par les intéressés?

    Et dès lors, la démission surprise de Benoit XVI (et quasi unique dans l'histoire du Vatican) et les étranges doutes qui vous assaillent avec ce nouveau pape très pro fion pourraient elles avoir des explications liées à ce coup de maître peut être lié à une partie d'échec dont on ne verrait ici qu'un des coups joués?

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