Comme on pouvait s’y attendre, le Sénat entérine le vote de la chambre des députés en faveur de la loi de dénaturation du mariage, non sans le secours à la gauche d’un certain nombre de sénateurs dits de droite.
Une fois de plus la franc-maçonnerie aura assuré la cohésion de la gauche par ailleurs divisée et elle aura comme à l’ordinaire débilité la dite droite.
Cette loi a été imposée par le très puissant et très riche lobby de la minorité LGBT-OGM, agent actif de l’individualisme nihiliste révolutionnaire. Son activisme de groupe de pression politique a culminé en une guerre psychologique utilisant tous les moyens possibles de désinformation dans un constant bombardement médiatique.
Il a notamment encore utilisé à plein la technique d’intimidation et de sidération de la dialectique grossière mais éprouvée de l’antiracisme. Tout le réseau de propagande LGBT-OGM s’est employé simplistement mais efficacement à opposer le camp du bien de la bonne et obligatoire homophilie et le camp du mal de la non-homophilie désignée comme celui de la barbarie homophobe.
Les dirigeants de la réaction de masse contre la loi sont quasi unanimement tombés dans ce panneau. En ne cessant de se disculper de l’accusation, ils se mettaient ainsi en permanence en position de complexés sur la défense. Malgré les moyens d’expression qu’ils avaient, aucun d’entre eux et surtout pas la surnommée Frigide Barjot, n’aura pris le temps de comprendre, de démonter et de dénoncer les grosses ficelles terrorisantes de la pieuvre LGBT-OGM.
En ne cessant de se proclamer « la fille à pédés » (sic !), en ne cessant de faire acclamer des histrions homosexuels, Frigide vraiment Barjot ne voyait pas qu’elle n’en ferait jamais assez ! Qu’elle ne faisait qu’apporter de l’eau au moulin LGBT. Qu’il était totalement absurde et contre-productif de ne cesser d’exalter avec Bongibault le modèle homosexuel.
Comme s’il n’avait pas suffi de dire une fois pour toutes que le combat pour le mariage naturel n’était pas celui de la haine contre les homosexuels !
Et donc de ne pas déplacer le combat sur le terrain dialectique choisi par la subversion LGBT-OGM. Moyennant quoi, Frigide Barjot et son soviet de bien gentils naïfs, quels que soient leurs titres prestigieux auprès des bonnes masses chrétiennes, auront accompli un grand travail de promotion de l’homosexualité que n’auraient pas imaginé ses prosélytes idéologiques. Le lobby a donc remporté une double victoire : celle de la loi et celle de la promotion panhomosexuelle.
On ne saurait non plus oublier pour autant que c’est l’élection de François Hollande qui a entraîné le vote de cette loi, qui n’eut pas été si vite et si facilement imposée avec une majorité de députés dits de droite. On ne saurait pas davantage oublier que si l’épiscopat français s’était jadis mobilisé contre la loi Chirac-Veil légalisant le meurtre d’enfants à naître, jamais l’actuelle loi de panhomocratie ne serait passée.
Aussi le combat contre la culture de mort, les combats pour la vie ne doivent-ils pas cesser mais se développer à partir d’une analyse sans complaisance des échecs.
Ils devront être menés avec la claire volonté de les placer non pas certes dans une perspective de politiciennerie mais dans une claire priorité de combat politique, bien sûr éclairé par la morale véritable qui ne saurait se réduire à la vigilance fiscale.
Bernard Antony
ALTERMEDIA FRANCE 11/04/13